La vaccination en côte d’ivoire marque le pas. La faute à des rumeurs sur le vaccin AstraZeneca disponible. Mais lorsqu’un praticien de la santé s’y met, il y a de quoi à s’interroger. Selon ce dernier qui a requit l’anonymat, la vaccination en côte d’ivoire est faite dans la précipitation. Selon ses propres mots. Et d’expliquer : « On fait du suivisme en se faisant vacciner maintenant. « On avait réussi à avoir une immunité collective. Le vaccin c’est quoi, ce sont les virus affaiblis qu’on injecte dans le corps pour le préparer à combattre la maladie le jour où elle se déclare. Mais nous avons chacun en ce qui le concerne eu un peu de covid-19. Notre corps est déjà préparé à combattre la maladie. On transpose la situation d’autres pays chez nous. J’ai reçu un homme politique du pouvoir qui m’a dit qu’il se fera vacciner que lorsqu’on aura établi tous les effets secondaires du vaccin », nous a-t-il confié le sourire en coin, non sans ajouter : « Un vaccin dont on ignore en grande partie les effets secondaires, pourquoi se précipiter ». Cela reste un point de vue personnel. Faut-il y souscrire ? Nous ne nous connaissons pas des compétences en sciences médicales pour faire un tel saut risqué. En revanche l’exemple des Seychelles semble accréditer au moins l’idée que des nombreuses zones restent inexplorées concernant le vaccin contre la COVID-19. En effet selon le confrère Le Monde, « Les Seychelles, où plus de 60 % de la population a été vaccinée, font face depuis plusieurs jours à une recrudescence des cas de contaminations à la Covid-19, justifiant de nouvelles mesures de confinement. « Malgré tous les efforts exceptionnels que nous réalisons, la situation de notre pays au regard de l’épidémie est critique », a reconnu la ministre de la santé, Peggy Vidot. Les écoles sont de nouveau fermées pour trois semaines, ainsi que les salles de sport. Les bars, les restaurants et les magasins devront fermer plus tôt et il est demandé à la population de ne plus avoir d’interaction sociale en dehors de la famille ».
TBT