L’équipe de Paris Saint Germain, l’un des meilleurs budgets d’Europe, a été facilement sortie par le Real de Madrid, en 8e de finales de la compétition sportive phare du vieux continent. Défaite à l’aller 3 buts à 1, la bande à Unai Emery n’a pas réussi la « Remontada » au match retour. Submergé par « la maison blanche », les copains de Neymar ont plié l’échine devant les poulains de Zidane, battus 2 à 1. Une contreperformance qui risque de faire jaser en France. A raison d’ailleurs. Car le Psg, c’est une constellation d’individualités. Qui, malheureusement, n’ont jamais été transformées en un groupe soudé, compact. En somme, en une équipe compétitive par le coach espagnol. Sans grande envergure, sa lecture du jeu adverse est souvent hasardeuse. De notre point de vue, il porte l’entière responsabilité de la déroute des parisiens. Le carton rouge de Verrati ou la blessure de Neymar ne sauraient être une bouée de sauvetage pour lui. Son inculture sportive, en dépit de 3 ligues Europa consécutives, a fait du Psg un géant au pied d’argile. Avec l’effectif dont il dispose, un entraineur digne de ce nom aurait pu bâtir une équipe, au sens plein du mot. C’est vraiment dommage que les dirigeants du club parisien aient pu placer leur confiance à un tel stagiaire, c’est le cas de le dire, en décidant d’humilier Laurent Blanc comme ils l’ont fait. Oubliant que chasser de la sorte un homme qui a apporté tant de lauriers au club ouvrait la porte de la malédiction. Ils ont aujourd’hui le choix de rappeler Laurent Blanc pour se réconcilier avec le Cosmos, ou à défaut un entraineur comme Jardin de Monaco, ou alors ils végéteront encore longtemps. Et ne seront surement pas sauvés par les pétrodollars des qataris. Trop de vibrations négatives entourent ce club.
Nissi Anaëlle