Présence d’étrangers dans l’armée ivoirienne : Ce que révèle en enquête interne

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De nombreux mercenaires issus des pays (Mali et Burkina Faso) ayant servi de bases arrière à la partition de la Côte d’Ivoire de septembre 2002 à la crise postélectorale, ont été intégrés dans l’armée ivoirienne, sans aucun critère de sélection. Ces aventuriers sans notions élémentaires de la discipline militaire, ni niveau d’études acceptables occupent des places qui normalement reviennent à des jeunes ivoiriens. Prompts au soulèvement, ils ont fait vivre en moins de 12 mois, 5 mutineries à Alassane Ouattara. Selon des informations dont nous disposons, ces soldats d’un autre âge projetteraient de faire une autre mutinerie pour réclamer leur grade d’adjudant( ?), chose qui leur aurait été promise pendant les années de la rébellion. Chaque élément de ce contingent de 8400 soldats issus de l’ex-rébellion du nord a obtenu suite à 3 mutineries, 12 millions de Fcfa. Parmi ces 8400, de nombreux fraudeurs sur la nationalité ivoirienne ont été démasqués. D’après des conclusions d’une identification biométrique jamais rendue publique, une enquête a révélé des fraudes massives sur des documents administratifs dont les auteurs seraient des soldats non ivoiriens. Le pouvoir a-t-il oublié que ces non ivoiriens qui ont en mains les armes de la Côte d’Ivoire, ont été recrutés de son fait ? L’ampleur du phénomène des faussaires va au-delà de la grande muette. Même l’administration publique et autres structures étatiques ont chacun son lot de faussaires. La loi du silence est généralement imposée par le RDR, parti présidentiel, chaque fois que le débat sur la nationalité refait surface. Cette fois-ci, en ce qui concerne le problème de la nationalité, étant donné que le régime Ouattara a été démystifié par les nombreuses mutineries de ses militaires insoumis, il a décidé d’ouvrir la boîte de Pandore pour extirper de l’armée ces  rebelles. L’on ose croire que cette plaie qui gangrène l’armée sera traitée avec la thérapie qui sied. Tous ceux qui avaient refusé de croire aux premières heures de la rébellion du MPCI, devenue au cours de sa longue mue criminelle, Forces Nouvelles, que le plus gros contingent de tueurs qui composaient cette organisation, étaient des étrangers. Ils ont aujourd’hui la preuve. Comme le dit si bien ce proverbe congolais : « Lokuta eyaka na ascenseur, vérité eyaka na escalier, mpe ekomi (Quand le mensonge prend l’ascenseurla vérité prend l’escalier… Elle (vérité) met plus de temps, mais elle finit toujours par arriver) ».

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Aaron KANIE

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