Port-Bouët /Gestion des eaux usées : Des centaines de familles exposées à toutes sortes de pathologies

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Le charme et la quiétude de la commune balnéaire de Port-Bouët est entachée depuis quelques années par un phénomène qui y rend la vie intenable par endroits. En effet, il n’est pas rare de constater que les réseaux d’évacuation d’eaux usées, vieux de plus de 40 ans, laissent jaillir leur contenu à la surface du sol, posant des désagréments aux populations riveraines. Ainsi, quotidiennement, vieux, adultes, jeunes, femmes, enfants et nourrissons, sont obligés de respirer des odeurs nauséabondes, et subir des piqures de moustiques, de jour comme de nuit, ils envahissent appartements, rues, espaces verts, couloirs, magasins, commerces, ateliers et autres espaces gastronomiques. Situation qui expose les habitants à des maladies hydriques, au choléra, au paludisme, à la fièvre typhoïde etc. Dans cette ambiance, nous avons rencontré Stéphane Koffi, président du Comité de gestion de quartier (Cgq) Nogbou, non loin du lycée moderne. Exacerbé, il exprime son désarroi et son amertume. « Cela dure depuis longtemps. Le maire Dr Sylvestre Emmou, au lendemain de son élection, a mis une équipe en place qui s’en occupe déjà, puisqu’à Port-Bouët, c’est un problème crucial. Donc, le maire a mis le sujet sur la table. Vu qu’avant c’était la Sodeci qui s’occupait de l’assainissement. Depuis que le président Ouattara est arrivé, il a créé l’Office national de l’assainissement et du drainage (Onad). Le maire, vu la lenteur dans l’exécution de la tâche, a signé un partenariat avec une structure pour faire venir un camion hydrocureur, pour soulager provisoirement les populations. En attendant l’action de l’Onad. Depuis deux ans le camion fonctionne. Le camion est toujours est là, pour ne pas qu’on attende l’Onad ou la Sodeci, pour soulager un peu la population. Entre temps, il a ce qu’on appelle, les stations de refoulement. Lorsque les stations de refoulement sont fermées, les eaux ne partent pas. Quelle que soit la bonne volonté des équipes, quelques jours après, les aux reviennent encore. On est dans un désastre total ! Nous ne savons plus où mettre la tête. Le maire fait son effort, la Sodeci n’est pas là pour nous aider. L’Onad n’est pas là pour nous aider. Il y a des travaux qui sont en cours. Mais depuis deux mois, tout est arrêté. On ne se sait plus à qui s’adresser. Nous avons fait des efforts pour interpeller l’Onad et la Sodeci, depuis là, rien ! » a déploré vivement le président Stéphane Koffi joint par téléphone. Tous les regards sont désormais tournés vers l’Office national de l’assainissement du drainage (Onad), pour une solution définitive.

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DW

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