Des personnalités du «Club Félix Houphouët-Boigny», à leur tête, Akué Georges Aimé, membre du bureau politique du Pdci, étaient mardi chez Sangaré Abou Drahamane, président par intérim du Fpi de Gbagbo. Au centre des échanges, la réconciliation nationale qui, selon eux, passe par la libération des prisonniers politiques. «Pour nous, la libération des prisonniers politiques en Côte d’Ivoire et celle du Président Laurent Gbagbo est impératif. Il y a quelques mois, nous avons dit qu’on ne peut pas parler de réconciliation nationale en ayant autant de d’Ivoiriens à l’extérieur de la Côte d’Ivoire et qui vivent dans des conditions très difficiles. Beaucoup sont morts dans la misère, la pauvreté, de maladie. Aujourd’hui, beaucoup d’Ivoiriens sont en prison pour des raisons politiques. Il faut absolument accélérer le processus de leur jugement pour aboutir à une d’amnistie générale pour ces prisonniers politiques. Il le faut impérativement. C’est un préalable à la réconciliation nationale. Sans cela, on ne peut pas parler de réconciliation. Nous disons qu’il est inadmissible qu’un ancien Chef d’Etat comme celui de la Côte d’Ivoire soit en prison à l’extérieur de son pays. Nous militons donc à la faveur de la libération du Président Laurent Gbagbo» a-t-il soutenu. L’entretien a également porté sur la Cei. «Nous avons aussi parlé de la Cei. Nous avons toujours dit que la conception actuelle de la Cei pose problème. Il faut impérativement la revoir selon les conditionnalités qui sont revendiquées aujourd’hui!» a ajouté Akué Georges Aimé.
Nissi Anaëlle