L’insécurité se développe : Des dozo et des ex- rebelles des Forces nouvelles, habillés en tenue militaire, tuent de pauvres ivoiriens. Des microbes égorgent de pauvres ivoiriens. Des malfrats enlèvent et tuent nos pauvres enfants, recueillent et vendent leur sang. De pauvres chefs de village sont bastonnés. Impunément. (…)
La faim se nationalise
Le prix de l’anacarde est bradé à 500 F en Côte d’Ivoire tandis qu’il est vendu à 1000 F au Ghana, 1500 F au Togo. Les denrées alimentaires sont exagérément chères, parce que tous nos produits vivriers sont confisqués par des accapareurs. Les fonctionnaires et autres travailleurs sont transformés en force de travail au profit des tenants du pouvoir. Les magasins de pauvres ivoiriens sont cassés pour vendre les espaces aux étrangers. Partout, c’est la misère. La faim tue plus que le paludisme.
La loi est méprisée
Alassane Ouattara fait de la loi un pur acte de puissance et de vengeance. Son procureur, Adou Richard, accusateur public, à la solde du régime, fait condamner des innocents (Simone Gbagbo, Assoa Adou, Lida Kouassi, Dogbo Blé,…) à de lourdes peines de prison, (…) fait maintenir sans raison Samba David en prison.
Commission électorale indépendante
La Commission électorale Indépendante (Cei), organe en charge des élections en Côte d’Ivoire, est devenue une section du Rdr. Son président, Youssouf Bakayoko, principal instigateur de la crise ivoirienne, est toujours maintenu président bien que forclos. Selon la constitution, son mandat a pris fin depuis septembre 2016. Mais, Alassane Ouattara le maintient pour qu’il organise sa fraude pour les élections à venir. A l’ombre des lois donc, Alassane Ouattara piétine nos institutions, livre le pays au pillage …
Conséquence
La colère gagne le peuple. Des affrontements et des troubles graves se produisent contre les forces de l’ordre, contre des ivoiriens, provoquant des blessés et des morts et donnant des habitudes émeutières aux ivoiriens, obligeant les ivoiriens à faire face aux violences populaires orchestrées par les hommes armés des tenants du pouvoir. Face donc à l’impuissance de l’Etat (…), j’en appelle à la Nation rassemblée.
Patriote, nous vivons un temps d’urgence, lève-toi, dresse-toi et dispose-toi au combat ! La patrie nous appelle ! Dieu aime Gbagbo !
Koua Justin, 3è secrétaire général adjoint du parti de Gbagbo