Paiement de la dette de l’Etat aux fournisseurs ivoiriens : Le Synafeci appelle la Cgeci à révéler la somme totale perçue des impôts de Côte d’Ivoire
« Assignation en reddition de compte de la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) devant le tribunal de Première instance d’Abidjan Plateau ». C’est le thème de la conférence de presse animée lundi 26 juin 2022 au cercle du rail d’Abidjan par le secrétaire général du Syndicat national des fournisseurs de Côte d’Ivoire Gre Faustin. Le secrétaire général du Synafeci Gre Faustin au cours de cette rencontre a relevé que lorsque la Cgeci taxe les entreprises affiliées à son syndicat de non professionnel c’est faire du dilatoire. Parce que pour lui aujourd’hui il s’agit de révéler au public l’argent perçu par la CGECI des Impôts de Côte d’Ivoire. « Toutes ces audiences ont été renvoyées par le juge Président, Monsieur Beugré Modeste uniquement et seulement à la demande des experts avocats de la CGECI qui avançaient comme argument que leurs clients n’était pas prêt à révéler la somme totale d’argent reçue depuis quatorze ans (14ans). Ils demandaient au juge président de leur donner le temps pour révéler la somme d’argent. D’où vient qu’à la cinquième (5e me) audience alors que l’affaire est en délibérée, la CGECI et ses avocats se souviennent brusquement que le Synafeci n’est pas une organisation professionnelle du secteur privé. Cette requête est un dilatoire grotesque et un enfantillage juridique inexplicable, dans ce 21 e siècle où l’on parle et met l’accent sur la bonne gouvernance », a-t-il indiqué. Poursuivant Gré Faustin a expliqué que cette façon de faire de la CGECI prouve qu’elle ne veut pas que les Ivoiriens découvrent le montant d’argent des entreprises privées reçu de la direction des Impôts de Côte d’Ivoire. Le conférencier a par la suite demandé une audience avec le président de la République afin de lui expliquer ce qui explique dans le milieu des affaires en Côte d’Ivoire notamment au sein des fournisseurs ivoiriens.
Renaud Djatchi