Menace de déguerpissement des habitants des zones à risques à Anono : Les techniciens de la chefferie reçoivent les locataires et les bailleurs de maisons
Une rencontre d’explications entre les locataires des maisons et le conseiller spécial qui est aussi le secrétaire général adjoint de la chefferie, a eu lieu le dimanche 17 janvier 2021, à la chefferie dudit village en présence de la notabilité. Faut-il le noter, M. Yapi Désiré de la chefferie membre de la notabilité est également l’interface entre la chefferie et la société Onad. Trois points étaient à l’ordre du jour. Il s’agit en effet du projet d’aménagement du secteur Nord extension du village d’Anono, le recensement des populations à risques et enfin, les questions diverses.
Au chapitre du projet en question, M. Yapi Désiré a fait un exposé sur l’environnement et les conditions dans lesquelles le projet doit être exécuté. Il a à cet effet, mis les locataires, les propriétaires terriens et les investisseurs au même niveau d’information. Quant à l’assainissement de cet espace assez surchargé dont les investisseurs et surtout les locataires craignent la destruction du site, l’interface M. Yapi Désiré a rassuré tous les concernés que l’endroit ne sera pas détruit. Ce qui voudrait dire qu’il est hors question que l’Onad engage un processus de déguerpissement. « Je voudrais vous rassurer qu’aucune maison ne sera détruite. Il y aura une étude approfondie des sites concernés, c’est dire que la zone de fin goudron d’Anono et le secteur très menaçant situé dans les environs d’Elysée Viera. L’intervention très remarquable de M. YAPI Désiré, a fini par convaincre les uns et les autres restés sceptiques et douteux. Puis, le conseiller du chef a expliqué les conditions dans lesquelles un recensement s’effectuera pour satisfaire et les propriétaires terriens, les investisseurs et les locataires très anxieux qui ne savent toujours pas comment se terminera cette affaire. C’est avec le cœur apaisé que tous ceux qui ont pris part à cette rencontre ont quitté la chefferie avec le secret espoir qu’ils dormiront encore quelques mois en paix dans leurs maisons.
Jean-Baptiste Essis