Publi-Reportage-« La Voix des Oschoffistes » (2) : Qui est Oschoffiste ? Un disciple d’Oschoffa livre des secrets.

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Je voudrais vous renouveler mes remerciements de l’opportunité, dire merci à ceux qui ont pu lire notre première intervention sur votre site. Qu’est-ce qu’un Oschoffiste ? Du vivant de Samuel Biléou Joseph Oschoffa, prophète fondateur de l’église du Christianisme céleste, comme partout ailleurs, chacun se faisait le bon apôtre auprès de lui, chacun voulait être l’enfant d’Oschoffa. Soit dit en passant, il avait 53 enfants biologiques que nous connaissons au moment où Dieu l’a rappelé. L’aîné, c’est le pasteur Emmanuel Oschoffa qui réside à Porto Novo, mais qui, dans sa fonction, réside à Iméko au Nigéria. Le dernier de ses enfants aura bientôt 33 ans.  Quand Papa Oschoffa mourait, celui-ci était encore dans le ventre de sa maman. C’est pour dire chacun se plaisait à être l’enfant d’Oschoffa. Et lui-même a ouvertement dit : « De mon vivant, j’ai beaucoup d’enfants, tout le monde est mon fils, mais c’est après ma mort que de là où je vais me retrouver, que je verrai mes vrais enfants ». Nous Ediémou, qui vous parlons, nous étions permanemment très proche de lui. Et c’est ceux qui ont accepté qu’Oschoffa soit prophète, un saint prophète, qui l’ont honoré et respecté comme homme de Dieu, pour suivre à la lettre ce que Dieu lui a dit de faire, en un mot, ceux qui ont pu obéir à l’homme de Dieu, l’homme naturel Samuel Biléou Joseph Oschoffa, que nous appelons Saint prophète, qui peuvent se réclamer d’enfant d’Oschoffa. Quand nous disons Dieu d’Oschoffa, Dieu de Oschoffa, les gens pensaient que nous disions Dieu Oschoffa, que nous déifions Oschoffa. Alors que nous voulions simplement dire que nous connaissons Dieu, le Dieu du Christianisme céleste,  selon ce qu’il nous a enseigné. Donc le mot Oschoffiste n’est pas venu après sa mort. De son vivant, il connaissait ses enfants biologiques, ses enfants spirituels, ses enfants en qui il avait confiance. C’est pour cela que nous n’avons jamais voulu aller contre un seul mot d’Oschoffa. Parce qu’on a su très vite que ce n’est pas un homme véritablement naturel. Savez-vous que la sorcellerie s’apprend dans les universités, singulièrement en Zambie ?  Après étude, les gens ont compris que l’Afrique a une puissance qui est la sorcellerie qu’on doit initier à l’université. C’est une affaire d’esprit. A Grand-Bassam, j’étais le leader de tous les jeunes, sur tous les plans : église, sorcellerie, danse, ballon, femmes. J’étais présent sur tous les aspects. La sorcellerie, c’est la tradition dans laquelle l’Africain est né.  Nous avons reçu Jésus Christ des Colons, pas avec sa puissance. Ils nous ont donné le nom de Jésus Christ, mort sur la croix. On allait à l’église et on péchait. On nous a dit « aide-toi, le ciel t’aidera ».  On allait chercher notre aide dans les canaris, dans nos cadenas, dans nos puits, dans nos bois sacrés. Quand j’ai vu pour la première fois le prophète, le 5 octobre 1975, à Porto Novo, lorsqu’Oké Albert m’a demandé « tu veux voir l’église ? Tu veux connaitre l’église ? Le siège est à Porto Novo, le fondateur est à Porto Novo », je n’ai pas cru. Il a insisté. Quand j’ai vu le prophète, sa simplicité, sa manière d’agir, je me suis dit : « Oschoffa, il est petit. Où est sa force ? » Alors je suis rentré en transe pour attaquer le monsieur. J’ai essayé de sauter, mais je n’arrivais pas à bouger. J’ai repris les mêmes paroles pour pouvoir agir, mais je n’ai pas pu bouger. J’ai donc pris toute ma puissance pour me lever pour m’assoir sur sa tête. Au moment où je venais m’assoir sur sa tête, j’ai vu sortir une épée, contre laquelle je me dirigeais. Alors j’ai eu une vision dans laquelle j’étais mort. Et je me suis laissé emporter. Quand je me  suis réveillé, j’étais couché devant Oschoffa, son pied gauche était sur ma poitrine. J’étais tiré à quatre épingles. Et j’ai vu qu’on avait ôté ma cravate. Quand j’ai vu cela, j’ai dit : « ce n’est pas normal. C’est Ediémou qui est couché par terre ? J’ai visualisé et j’ai vu que c’était bel et bien moi. Alors il a su ce que je faisais, et il m’a tapé. Je me suis réveillé. Ils m’ont donné de l’eau pour aller me laver. Voici mon histoire à moi avec le prophète. Dieu m’a fait du bien de connaitre les ténèbres. De connaitre qui est Mamie Watta (déesse des eaux, ndlr), avant de voir la puissance de Dieu dans l’église du christianisme céleste. Après avoir testé un Monsieur, et vu ce que j’ai vu, ai-je le droit d’aller contre sa volonté ? Contre quelqu’un m’a libéré ? Je ne peux pas à nouveau tomber dans ce péché. Papa Oschoffa m’a dit : « si tu obéis, les anges vont t’accompagner ». A partir de ce moment-là, on parle d’Oschoffiste.  Je me suis fait Enfant d’Oschoffa. Et quand le 7 octobre 1975, je retournais, il m’a dit, si tu vas, reviens en décembre. Avant je ne reparte en décembre, il y a eu des troubles au Bénin. C’est à ce moment que le Dahomey est devenu le Bénin. Et quand je l’ai revu à Sémé plage, à Porto Novo, les 24 et 25 décembre, le dernier pèlerinage qu’Oschoffa fête au Dahomey, il m’a dit : « cette année est une grande année. Tu as renversé beaucoup de choses. Dis-toi que tu es au départ d’un changement.  Tu as quitté les ténèbres, tu as quitté la sorcellerie pour la lumière. Je garde les détails parce que tout le monde connait de mon histoire. C’est pour dire que j’ai déjà choisi mon camp. C’est avec ce monsieur que je vais rester toute ma vie. Dieu est passé par Séri Gnoléba pour qu’en travaillant à ses côtés, je puisse m’occuper de ma famille.  La famille Houphouët m’a aidé grâce aux Thiam, Maman Mariétou m’a envoyé à la présidence, où je recevais des aides. Quand j’ai commencé à travailler, les moyens que le président Séri me donnait me permettaient  de faire ma vie. En décembre donc, le prophète m’a dit que l’année 1975 est une grande année pour moi. Voilà qu’en 1976, il va en exil au Nigeria. Qui va suivre Oschoffa ? Au Bénin, ce sont les militaires qui sont au pouvoir. Au Nigeria, ce sont les militaires qui sont également au pouvoir. Tout le monde avait peur. Mais nous, nous sommes allés le voir.  Les enseignements que nous avons reçus après l’ouverture de notre paroisse en 1976, en 1977, la Vierge Marie le visite et lui dit de donner des devanciers à la Côte d’Ivoire.  Le prophète donne donc l’onction aux Ivoiriens. En donnant l’onction aux Ivoiriens, mon onction était supérieure  à toutes les onctions données aux Ivoiriens.  Je veux parler du doyen Zagadou, du doyen Daouet, du grand frère Amichia. J’avais le même grade que le doyen Simpon Maurice, Béninois. Comment devais-je faire pour mériter cette onction ? Il m’a dit : « laisse ton travail et suis-moi ». C’est là que commence l’histoire des Oschoffistes. Il a dit : « mon fils, depuis que j’ai reçu l’église, au Bénin, il y a un monsieur qui me suit, qui m’a obéi. Fais attention à lui et respecte-le. Il s’appelle Agbaossi Benoit ». Il a dit qu’Agbaossi le respecte. Et que  tout ce qu’il demande, les gens ne le font pas. Et que c’est lui-même Oschoffa qui a envoyé l’église en Côte d’Ivoire.  Il a dit : « C’est moi qui ai nommé le premier chef, mon ami et frère Sénior évangéliste Gnansounou Nathanaël. Mais je lui ai dit de se déchausser, il n’a pas pu le faire. Mon neveu, premier visionnaire de l’église du christianisme céleste,  je l’ai envoyé en Côte d’Ivoire, je l’ai établi, je lui ai demandé de se déchausser, il n’a pas pu. Quand il est mort, j’ai nommé Sylvaniello sénior évangéliste, je lui ai dit quand on devient chef, il faut se déchausser, il a refusé. Alors, maintenant que je viens de vous nommer, toi, Sylvaniello et Simpon, alors Sylvaniello et Simpon, pourriez-vous être chef de l’église en vous déchaussant ? » Sylvaniello dit je ne peux pas. Simpon dit : «  qui va s’occuper de ma famille ? » Arrive mon tour. « Ediémou vas-tu te déchausser ? » J’ai dit oui. Sans réfléchir. Parce que je me suis rappelé comment il m’a tapé lors de notre première rencontre. Quand on est sincère, quand on est fidèle à un maître, on lui obéit. Depuis toujours, je suis fidèle à Oschoffa. Je l’appelais le saint prophète. Chez nous, « êssoffou » signifie « prophète ». Le prophète peut tout me faire, je veux seulement obtenir ce que je veux. Puisque je connais « êssoffou » et que ce monsieur s’appelle Oschoffa, pour ne pas mélanger les paroles, je dis Oschoffa c’est le saint « êssoffou », le saint prophète Oschoffa. J’ai donc dit « oui Papa, j’accepte ». Aloes Papa Simpon a dit « ce que les hommes n’ont pas pu faire, toi tu peux le faire ? » Oschoffiste, c’est d’obéir à tout ce qui est sorti de la bouche de Samuel Biléou Joseph Oschoffa sans hésiter, sans murmure, sans contrainte, mais le faire avec dévouement, avec joie. C’est cela être O-schof-fiste. Et pour la Côte d’Ivoire, il a dit : « je n’ai envoyé l’église dans aucun autre pays, je n’ai jamais pris l’avion, je voyage en voiture ou en train, je ne connais aucun autre pays à part le Dahomet, (actuellement Bénin). Pour la Côte d’Ivoire, celui qui m’a missionné m’a demandé d’envoyer l’église, et quand en 1975 je suis arrivé, en février-mars, je n’ai pas vu une paroisse construite en « dur », les gens priaient encore dans les maisons, dans les cabanes, j’ai pleuré. J’ai dit Mon Dieu, je ne suis donc rien ? » L’ange de Dieu lui a dit : « ce pays que tu vois là est un pays béni, le combat que tu fais pour l’église du christianisme céleste va continuer par la Côte d’Ivoire ». C’est Oschoffa qui l’a dit.  Alors, notre obéissance au prophète, sans le savoir, j’avais 33 ans, (5 novembre 1945-5 novembre 1975), j’étais attaché de cabinet, contrôleur des Ptt, avant c’était Bac +2, maintenant c’est Bac + 5, a fait que Quand Oschoffa m’a demandé de me déchausser, il m’a dit l’église du christianisme céleste m’a été donné en Français, dans la constitution en Anglais, aux articles 2 et 3, on dit « The name of this church is » : église du christianisme céleste, translated in to : Celestial church of Christ. C’est-à-dire, l’église est venue en français. Mais qui a fait l’église en Français ? L’église est venu en Ngu, le culte est fait en Ngu au Bénin, l’église est venue en Yorouba, le culte est fait en Yorouba à Porto-Novo. Donc personne n’a pu faire le culte en christianisme céleste en français jusqu’à ce que le prophète, en 1976 donne l’ordre du culte à Ediémou en français. Si j’ai accepté d’abandonner mon travail, c’est pour aller apprendre. J’étais le premier séminariste auprès du prophète Oschoffa. Je ne me vante pas. Mais l’heure est arrivée pour que chacun sache la vérité. Je le dis à cause de mon seul fils que j’ai eu dans l’église. Mes deux autres enfants, c’est aussi pour eux que je le fais. Ils m’ont vu venir dans l’église. Aujourd’hui, leur père est vilipendé. C’est surtout pour Samuel parce qu’il est venu au monde au moment de la bagarre dans l’église.  C’est pourquoi je lui ai donné le nom « Victoire ». Quand sa maman était enceinte, les gens ont dit qu’elle va mourir, et que mon bébé va mourir. J’ai dit si c’est une fille, je l’appelle Victoire, si c’est un garçon, je vais l’appeler Victoire. Nous sommes toujours victorieux au nom de la croix de Jésus Christ. Je le faisais avant au nom de mon fétiche. Mais le fétiche dit « si Dieu le veut ». Maintenant le fétiche est mort. Si je ne trompe pas Jésus, si je fais ce qu’il a dit, si tu me touches, il s’occupera de toi. C’est à cause de lui que nous sommes en train de démontrer effectivement, que nous sommes séminariste auprès d’Oschoffa. Et comme lui-même le dit, « un disciple n’est jamais plus grand que le maitre ; mais un disciple accompli est égal à son maitre ; fais tout pour ne pas enlever un iota, parce que Dieu est fidèle. Si tu suis ce que je te dis, n’aie pas peur ». Donc être Oschoffiste, c’est assumer de ne pas enlever un mot à ce qu’Oschoffa a enseigné. Mais dans la plupart de nos églises, on improvise. Nos frères béninois qui sont ici, parce que le prophète nous a enseigné que « mieux vaut avoir la paix qu’avoir raison », c’est pourquoi nous sommes encore avec eux. Aucun d’eux n’a dirigé une paroisse au Bénin avant de venir en Côte d’Ivoire. Aucun d’eux n’a reçu une autorisation du prophète avant de venir. Ils n’ont pas eu d’onction. Ils ont donc improvisé.  Jésus a fait que Papa Oschoffa, après avoir nommé le Senior évangéliste Gnansounou Nathanaël, après avoir nommé son neveu Gouton Emmanuel, premier visionnaire, et nommé un blanc, Sylvaniello Philippe, à la tête de l’église, n’a pas nommé un Béninois, n’a pas nommé Nigérian, il a nommé un Ivoirien.  Et chez nous le chef n’est remplacé qu’après sa mort. Il n’y qu’Ediémou seul qui n’est pas encore mort et qui a été enlevé de son poste. Dès que le prophète Oschoffa a été rappelé à Dieu, on m’a remplacé. Mais l’enseignement qui dit que « mieux vaut chercher la paix  qu’avoir raison », a fait que nous avons suivi tout ce que le prophète nous a dit. Nous n’avons jamais cherché à aller contre sa volonté. C’est pour dire on ne s’est jamais plaint contre un frère du Bénin, contre un autre frère. Dès qu’on m’avait destitué, j’ai dit Amen. Papa Bada, c’est grâce à Dieu que je l’ai envoyé en Côte d’Ivoire.  Ce que nous avons dit au comité mondial, papa Bada, papa Agbaossi et moi quand papa Oschoffa est mort, quand on est arrivé à Abidjan, j’ai été trahi. J’étais obligé de faire avec ce que j’avais à faire. Cela s’est retourné contre moi. Papa a pris en compte ce que les gens ont dit sur moi, et on m’a destitué de mon poste de chef de diocèse pour me ramener au rang de simple fidèle. On m’a exclu de l’église.   Comme le disait mon grand-frère Zagadou, que la paix de Dieu soit sur son âme, il m’a dit, « EBJ, on a tout calé, sauf ton retour. Personne ne pensait à ton retour, vu la manière dont on avait ficelé ta destitution. Voilà pourquoi je suis heureux d’être avec toi ». Je lui ai répondu que j’étais heureux d’oublier tout ce qui s’est passé. Zagadou et moi nous nous parlions, nous nous disions des choses. Mais jamais je ne l’ai insulté. Parce que la tradition africaine veut qu’il reste pour moi un grand-frère. Dieu a voulu qu’au moment d’aller à sa dernière demeure, comme on était « un », on est allé voir le prophète ensemble, et à cause des gens, je suis tombé, je l’ai accompagné. Et j’ai dit sur sa tombe : « maintenant que tu t’en vas, prie pour que j’ai la force, pour ne pas laisser quelqu’un mentir sur l’église ».  C’est moi qui vais aux réunions du comité mondial. C’est moi qui parle un peu à mon secrétaire Zagadou. Qui à son tour parle aux fidèles. A qui le prophète a parlé d’un secret de l’église ? Personne. L’église est sacrée. On n’expose pas le sacro-saint à la vue et à l’ouïe de tout le monde. Les gens saints qui travaillent dans le sacerdoce n’ont pas le droit de dévoiler des choses. Ceux qui disent que l’église n’est pas organisée veulent dire que Dieu est désordre ? Non. C’est le diable seul qui est désordre. Dieu est ordre.  Le premier jour, il crée le jour et la nuit, le 2e jour, il crée le ciel, le troisième jour, il crée la terre, le quatrième jour, il crée les grands luminaires,  le soleil pour présider aux jours, la lune et les étoiles pour présider à la nuit. Voilà l’ordre. C’est l’ordre que Dieu a mis sur l’église du christianisme céleste qui fait qu’elle n’est pas à la portée de tout le monde. C’est révélé. On donne la révélation à un seul. Si tu ne suis pas Jésus, tu n’as pas le langage de Jésus, tu ne comprends rien. Car Jésus a un langage. Dieu est esprit. Il faut être en esprit pour entendre la parole de Dieu. Il faut avoir le baptême du Saint-Esprit. A travers ce que papa Oschoffa a laissé, le chef n’est remplacé qu’après sa mort. On nous a remplacé à chaque fois. Mais on a toujours accepté. C’est pour dire que « mieux vaut chercher la paix qu’avoir raison ». C’est le premier enseignement. Piétine-moi, je te demanderai pardon, c’est l’enseignement de l’amour de l’église. Dans l’église, on ne doit pas faire palabre. Oschoffiste, c’est celui qui suit à la lettre ce qu’Oschoffa a dit. Quand on nous a excommunié, on a eu le champ libre de faire tout ce que Oschoffa nous a enseigné. Mais attention, je ne vais pas contre le Bénin. Je fais ce que Porto Novo fait. Au Nigeria, je ne respecte pas comme je respecte Porto Novo. Car Porto Novo, c’est très important. C’est là-bas le siège mondial. Ma force s’arrête devant Porto Novo. Pendant 17 ans, j’ai été excommunié. Je n’ai pris aucune onction. Ils m’ont fait frère Ediémou. Ils m’ont tout pris. Quand ils voulaient prendre la paroisse où je suis, le président Houphouët, qui appelait l’église, l’église d’Ediémou, puisqu’un de ses ministres, le ministre de l’Intérieur a signé l’arrêté,  quand on m’a appelé, il m’a dit, il préfère l’injustice au désordre. Parce qu’on lui a dit qu’il aurait la guerre dans l’église. Il m’a demandé de laisser. Et il a demandé à ce qu’on me donne une autorisation de fonctionner sous la bannière « Eglise du christianisme céleste autonome d’Oschoffa ». C’est après cela que Jesse arrivé au pouvoir au Nigeria, m’a fait appel pour faire de moi Assistant pasteur. Quand Jesse est mort, on a voulu faire de moi pasteur du Nigeria. Je ne pouvais pas combattre papa Agbaossi qui est au siège mondial. Sinon mon groupe est là au Nigeria. Je remercie de passage le président Lagoun, un homme bon et puissant. Je ne peux  pas l’oublier, car il m’a fait l’honneur de m’appeler à ses côtés.  On a fait de moi assistant pasteur, Jesse était pasteur. C’est à sa mort que Zagadou a pris Emmanuel Oscoffa pour l’introniser au Nigeria. Sa sœur Edith est là. Ce jour-là il n’y a pas eu de culte à Imeko. Parce que c’était écrit que le devancier le plus gradé,  doit diriger le culte à Imeko.  Et comme il n’y a pas de devancier plus gradé, ils ont dit que la vision dit qu’il faut un enfant pour diriger le culte.  Une vision ? Un visionnaire va dépasser ce qu’Oschoffa a dit ? Le Dieu d’Oschoffa n’est pas un Dieu de désordre. Ce que Oschoffa a laissé, c’est une ordonnance divine. Ce jour-là, 24 décembre 2002, il n’y a pas eu de culte jusqu’au petit matin. Devant Trosty, devant Edith Oschoffa, devant tout le monde, il n’y a pas eu de culte.  C’est le matin qu’ils ont intronisé Emmanuel Oschoffa comme pasteur mondial. Celui qui a fait cela se nomme Zagadou. Quand Zagadou fait quelque chose, je ne peux aller contre. C’était notre force. Papa Oschoffa a parlé à Zagadou et moi, papa Oschoffa a parlé à Blonvia et moi. Papa Oschoffa a parlé à Agoussou Denis et moi, papa Oschoffa a parlé à Simpon et moi. Moi je n’ai jamais failli à ce que le prophète Oschoffa nous a dit. On avait des Oschoffistes au Nigeria avec président Owoduni, à Londres, en France, aux Etats Unis, au Gabon, au Cameroun. A l’heure où nous parlons l’autorisation des Oschoffistes est toujours en vigueur au Gabon.  Quand papa Agbaossi m’a appelé, j’ai fait un communiqué pour dire qu’il n’y plus d’Oschoffistes. Mais il y a deux pays qui ont gardé le nom Oschoffistes, je dirais 3 pays. Celui qui m’a intronisé, Jonas Abiassi, celui que le prophète a envoyé, il a gardé son grade reçu d’Oschoffa. Il a dit que personne ne peut lui donner d’onction à part Oschoffa. C’est lui le chargé de la paroisse Oschoffiste au Bénin, une paroisse qui existe encore.  On a notre paroisse au Gabon.   Quand papa Agbaossi m’a dit que lui aussi est Oschoffiste, de venir pour qu’on travaille ensemble, j’ai accepté. Il m’a donné l’onction pour faire de moi pasteur. Il m’a dit que je pouvais donner l’onction. Spécialement, il m’a fait une faveur. Les autres ont accepté de nous suivre. Mais Jonas Abiassi a refusé l’onction de papa Agbaossi. Il est resté dans la paroisse Oschoffiste qui existe encore au Bénin. Au Gabon, l’Etat a autorisé la paroisse Oschoffiste dirigée par Cyrille. En Côte d’Ivoire, on a deux fidèles qui sont assistants leaders qui ont refusé de prendre des onctions de papa Agbaossi.  Il y a l’assistant Zogbo Olivier qui est là, à la paroisse mère ici (paroisse saint Raphaël de Vridi, ndlr.) C’est lui qui fait les adorations avec moi. Le deuxième est Yopougon. Il s’appelle Zokou si je ne me trompe pas. Nous Oschoffistes avons juré de suivre Oschoffa. Parce que c’est le fondateur de l’église du Christianisme céleste sous l’autorité du Saint-Esprit. Quand les gens se sont plaints pour dire qu’Ediémou suit la vierge marie, il m’a dit, c’était en 1976, « tais-toi et fais ce que tu as à faire, ne leur réponds pas ». Les gens ne savent pas que le premier cantique en 1947, était à l’honneur de la Vierge-Marie. Le 15 juillet 1977,  la Vierge Marie s’est révélée à papa Oschoffa au Nigeria. La Vierge Marie lui a dit « donne les grades à la Côte d’Ivoire ». Dans nos grades en Côte d’Ivoire nous dépendons de Jésus Christ, avec l’autorisation de la Vierge-Marie qui a demandé à papa Oschoffa de nous donner les onctions et papa Oschoffa a accepté. Donc sainte Vierge Marie, accorde-nous ton aide. Lorsqu’on sonne la cloche, ceux d’en haut disent Saint Saint Saint à l’éternel des armées. Ceux d’en bas, dans toutes les paroisses, disent Saint Saint Saint à l’éternel des armées. Ici on dit Sainteté Sainteté Sainteté à l’éternel Dieu des armées. Selon le secret de l’église, l’enseignement est une puissance. C’est ce que papa Oschoffa dit, c’est ce que nous faisons. Voici la voix des Oschoffistes. Quand papa Agbaossi nous a appelés, on a arrêté. Nous ouvrons la voix des Oschoffistes, parce qu’il y a de faux enseignements qui circulent. Je ne voudrais pas qu’on tue le diocèse de Côte d’Ivoire. Parce que le diocèse de Côte d’Ivoire a été ouvert par le prophète Oschoffa. Il a établi Ediémou. Ce qui m’oblige à faire ce que le prophète a dit. Il a dit : « déchausse-toi, ne travaille plus, tu n’as pas de salaire. C’est Dieu qui va te payer ». J’ai donc quitté mon travail de contrôleur des Ptt, où j’avais un salaire, j’ai renoncé à des indemnités d’attaché de cabinet, à mon véhicule et ma maison assurés par l’Etat, pour un sacerdoce. Aujourd’hui, on nous dit, on va payer les chargés de paroisse. Cela me fait mal. Parce qu’en son temps, j’ai aussi entendu ce discours de la bouche du ministre Goli Kouassi. Qui m’a fait don d’une voiture. Quand je faisais Sainteté, Sainteté, Sainteté à l’éternel des armées, mes doyens lui ont demandé de faire pression sur moi, pour  qu’on fasse Saint, Saint Saint à l’éternel des armées. Mais le prophète Oschoffa vivait. Ce qu’Aka dit, moi Goli Kouassi me payait 2 millions par mois. Il m’a fait le chèque un an d’avance. Cela fait au total 24 millions de Fcfa. Quand nous sommes allés à la réunion, j’ai pris le chèque et je l’ai déchiré devant tout le monde. Pour dire que je travaillais et qu’on m’a dit être prêtre au christianisme céleste, je n’avais pas de salaire. Mon salaire, c’est Dieu qui va me le payer. Quand on souffrait pour ce diocèse, Aka était en 6e. Maintenant qu’il a eu un peu d’argent, il dit qu’il va payer les chargés. Il va faire autre christianisme céleste. C’est du faux. Mais c’est écrit dans la bible. Premier Pierre, chapitre 5, verset 1 à 4 : « vous qui percez les troupeaux de Dieu, ne faites pas ça avec un gain sordide. Travaillez avec dévouement sans rien ». On ne laissera personne détruire ce diocèse pour lequel personne ne voulait se déchausser. Les paroisses étaient des baraques. On a réussi à construire des paroisses en dur. On veut nous faire reculer, en mettant l’argent devant. Non. Sur le mont Sinai Dieu a donné les 10 commandements. L’alliance avec les hommes. Et Moise a reçu les 10 commandements. Son grand-frère Aron a pris le vau d’or. C’est-à-dire le matériel pour pouvoir bloquer les enfants de Dieu. L’église du christianisme céleste est hautement spirituelle. Il faut parler de Dieu d’abord, avant l’argent. Car l’argent est un faux maitre. L’argent répond à tout. Mais il y a deux sortes d’argent.  Il y a l’argent du Diable et l’argent de Dieu. Être Oschoffiste, c’est prendre l’argent de Dieu qu’Oschoffa nous a laissés, suivre l’enseignement de  Dieu qu’Oschoffa nous a laissé afin qu’on ait le paradis déjà, et que sur la terre, on ait tout. Car depuis le 5 juillet 1978, date à laquelle je me suis déchaussé, je ne travaille plus, j’ai toujours mangé jusqu’à maintenant. Quand Goli Kouassi m’a dit de faire comme les autres, je lui ai dit, c’est à cause de ta voiture que tu me fatigues, tiens les clés de ta voiture. Deux mois après, quelqu’un est venu me faire un don d’une nouvelle voiture. Voilà pourquoi nous sommes fiers de ce que nous sommes en train de faire. Oschoffiste, ce n’est autre chose que de trouver la vérité d’Oschoffa. Et cette vérité, c’est qu’il y a un seul siège mondial qui est à Porto Novo. Tout le reste n’est que détail. Oschoffa a fait son testament spirituel qui est une ordonnance divine, qui est sous l’autorité du Saint esprit. Et son testament humain qui est pour tout le monde. Ne mélangeons donc pas le testament d’Oschoffa  homme et le testament d’Oschoffa en  tant que Saint prophète Oschoffa. Le saint prophète Oschoffa parle avec le Saint-Esprit. Si Dieu le veut nous serons à la fête de la vierge marie, 40e anniversaire, car le premier culte de la Vierge Marie a eu lieu le 7 juillet 1978, et le 6 juillet prochain, ça fera 40 ans. Nous allons en profiter car c’est l’Oschoffiste qui fait la Vierge Marie.

 

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Propos recueillis par Yeshua Amashua.    

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