Désormais expérimentée pour de tels plateaux de prestige comme les Jeux Olympiques, Dabonné Abzetta Zouléiha, visera à coup sûr le podium lors du Tournoi de Judo à Tokyo, au Japon.
Nouvelle coqueluche du Judo ivoirien depuis près d’une décennie, Dabonné Abzetta Zouléiha, n’aura plus la facilité de brûler son dernier joker. Et oui, la Vice-championne d’Afrique en titre de Judo des moins de 57 kg, devra avoir les mains et les pieds solides comme du fer et des airains pour obtenir une place plus que honorable lors du Tournoi de Judo aux Jeux Olympiques 2021 de Tokyo. Dans l’Empire du Japon, la Pensionnaire du Club de CESCA de Marcory-Anoumabo, sera impardonnable si elle venait à rater son rendez-vous lors de ces Olympiades nippons. «Ecoutez, Zouléiha a une grosse envie de ‘‘manger’’ sa compétition olympique à Tokyo pour se racheter de sa prestation mitigée à Rio en 2016. Elle possède toutes les qualités pour ramener une médaille au bercail si et seulement si elle se défait de sa peur de passer à côté de ses combats. Ce qui constitue son gros handicap, c’est son mental. A chaque fois qu’elle aborde ce genre de Tournois d’envergure, elle n’arrive pas à se surpasser pour se mettre en évidence et ça ne peut que profiter à ses rivales. Qui elles, pour la plupart, obtiennent le ou les titres mis en jeu. Conséquences, notre championne Dabonné ne peut que se contenter des miettes au niveau de ces récompenses-là», a analysé sous le sceau de l’anonymat, l’un des Experts ivoiriens de Judo. Aguerrie et pleine d’enthousiasme après avoir réalisé des prestations respectables aux 4 coins du Monde entier, depuis près de cinq bonnes saisons sportives, Dabonné Zouléiha veut croire à son étoile. Laquelle ne lui réussit difficilement au moment où il s’agit de laisser ses empreintes au cours desdites compétitions internationales. Où desquelles certaines Judokates arrivent à se surpasser dans le but essentiel de laisser leur identité dans les annales de ces disciplines sportives si exigeantes. Au Japon, les JO 2021, seront assurément ses dernières Olympiades. N’étant plus aussi jeune, elle a l’obligation de faire parler d’elle en laissant de belles traces au niveau du Judo international. Ce qui passe nécessairement par de belles prestations d’anthologie à ces JO 2021 en terres d’Asie de Tokyo. Avec un mental qui la dessert lors de tels grands rendez-vous internationaux de Judo, Zouléiha devra en principe pouvoir trouver une vraie solution par la présence de son mentor coach Gbatté Déza. Ayant pris assez tôt ce gros handicap à bras-le corps, le président de la Fédération de tutelle (FIJDA), Dabonné Seydou (son géniteur), a bien voulu lui garantir la solidarité à toute épreuve de l’unique représentante du Judo ivoirien à ce Barnum des ‘‘Cracks’’ inter-Continentaux. «Je pense que les énormes sacrifices consentis par le patron du Judo ivoirien, Dabonné Seydou, peuvent contribuer à aider Dabonné Zouléiha dans sa quête de remporter une médaille olympique à Tokyo 2021. Il suffira pour elle de vaincre son point faible qui est son mental. J’ai été moi-même athlète de haut niveau et j’ai été moi-aussi qualifié aux JO 2012 à Londres. Bien qu’étant costaud dans la tête, j’ai fini par craquer au niveau du mental bien avant d’entamer mon 1er combat. Donc, je la comprends aisément à ce sujet. Mais, la grande famille du Judo ivoirien garde la foi en sa digne représentante qui saura maximaliser la présence à ses côtés de son mentor coach Déza. C’est pour toutes ces raisons majeures-là qu’il sera aux côtés de son athlète au Japon. Et ça a été mûrement réfléchi par le Comité directeur fédéral avec à sa tête Dabonné Seydou», a pour sa part laissé entendre l’entraîneur national en Chef, Koné Kinapéa Roméo, lors d’échanges téléphoniques récentes. Pour ses 2èmes JO d’affilée après ceux de 2016 au Brésil, c’est à Dabonné Zouléiha de sortir le grand jeu pour enfin rentrer avec respect dans l’histoire des JO par la grande porte. Sa compatriote, la talentueuse Gbagbi Ruth Marie Christelle, en a déjà tracé le chemin en étant sacrée médaillée de Bronze aux mêmes JO de 2016 à Rio au Brésil.
JC ADOPO