Fête du travail en Côte d’Ivoire : Dignité plaide pour la libération des détenus de 2010-2011 « pour une Côte d’Ivoire réconciliée »

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À l’instar des pays du monde entier, la Côte d’Ivoire a célébré officiellement, à Abidjan, le 1er Mai, la fête du travail.

 

 

 

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La célébration a été présidée par le premier ministre ivoirien, Patrick ACHI, avec la présence des membres du gouvernement et plusieurs centrales syndicales.

 

 

 

Tour à tour, les porte-parole des cinq principales centrales syndicales ont prononcé des allocutions principalement fondées sur l’appel à l’amélioration des conditions de travail et de vie des travailleurs, la lutte contre la cherté de la vie et le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire.

 

 

 

Ainsi, la centrale syndicale, la Confédération ivoirienne des syndicats libres, Dignité (Cisl Dignité), a plaidé pour la libération des détenus de la crise post-électorale de 2010-2011 encore en détention dans des prisons ivoiriennes.

 

 

 

 

 

 » L’on se souvient encore que consécutivement à la crise post-électorale de 2010, des personnalités politiques du régime déchu (Le régime de Laurent Gbagbo) et des personnes anonymes, simples sympathisants de ce régime, ont été emprisonnées, de même que des militaires qui ont agi sous l’autorité desdites personnalités », a relevé d’abord le premier responsable de la centrale syndicale, Dignité, Élie Dago.

 

 

 

 

 

Il a ensuite poursuivi en déplorant que  » Par la suite, ces personnalités politiques ont été libérées, alors que des militaires, qui ont agi sous leurs ordres, croupissent encore en prison, de même que les personnes anonymes évoquées ».

 

 

 

 

 

« Au nom de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, la CISL-DIGNITE demande au Président de la République, Chef de l’Etat et Chef suprême des Armées d’étendre aux prisonniers militaires et auxdites personnes anonymes, le bénéfice de l’Ordonnance d’amnistie portant libération des prisonniers politiques, prise en 2018 ; de mettre à profit la décision de la Cour pénale internationale (CPI) du 31 mars 2021, pour sortir définitivement de la crise post-électorale de 2010-2011. Cela, pour une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle-même, heureuse et prospère », a plaidé M. Dago .

 

 

 

Dans son allocution, le premier ministre, sans toutefois donner des réponses aux revendications, a assuré les centrales syndicales que le chef de l’Etat, examinera « avec magnanimité tous les points évoqués ».

 

 

 

 

 

Poursuivi devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité pour son rôle supposé dans les événements liés à la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts, l’ex-président Laurent Gbagbo a été acquitté en appel le 31 mars 2021. Le 17 juin de la même année, Laurent Gbagbo a rejoint Abidjan, sans être inquiété par la justice nationale.

 

Alors que certains hauts gradés de l’armée, des civils croupissent encore dans les geôles.

 

TN

 

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