Entretien/Kouamé Akouba Donatienne (ONG) : « Quand l’homme n’est pas accompagné d’une femme forte, le foyer est instable »
En prélude au lancement des activités de l’ONG programme et Echo du développement de la Femme (PEDF) ce samedi 8 dans un complexe hôtelier de Cocody-Vallons sous le coup de 9 h, sa présidente Kouamé Akouba Donatienne était dans nos locaux. Entretien.
Présentez-vous à nos lecteurs
Je suis Mme Kouamé Akouba Donatienne. Je suis enseignante de formation. Je suis inspecteur des arts plastiques au ministère de l’éducation nationale.
Concernant le volet de la société civile, je suis présidente du PEDF (programme et Echo du développement de la Femme).
Présentez-nous les grandes lignes de votre ONG
Nous sommes une ONG qui fait la promotion de la Femme. Nous faisons surtout l’autonomisation de la femme. Nous luttons contre les violences basées sur le genre. Nous œuvrons pour l’épanouissement de la Femme (VBG). Parce que dans notre société, la femme est souvent reléguée au second plan. Alors qu’elle est le pilier central de la famille. La femme est au centre de l’éducation. C’est la femme qui donne l’éducation à l’enfant. Vous savez que dans un foyer, si une femme n’est pas contente, tout le foyer va mal. Quand l’homme n’est pas accompagné d’une femme forte, le foyer est instable. De ce foyer vont naitre des enfants qui seront les gérants de la société de demain. Si la femme n’a pas donné une bonne éducation à son enfant, comment la société de demain sera gérée ? C’est pour cette raison que nous axons notre ONG sur la femme. Une femme qui est épanouie dans son foyer donne la meilleure éducation à son enfant. Et c’est cet enfant qui sera le gérant de la société de demain. Une société épanouie, une bonne société
Quels seront les temps forts de cette cérémonie ?
Cette c cérémonie vise à mettre en lumière notre programme d’actions de nos activités 2022-2023 et 2024. Nous existons depuis 1995. Nous avons été reconnus en 1995. Mais c’est le 13 mars 1997 que le PEDF a été reconnu au plan national. Jusque-là, le siège était à Bouaké. Nous avons beaucoup travaillé avec les femmes de Bouaké, surtout en milieu rural. L’ONG a permis aux femmes d’avoir des broyeuses pour faire de l’attiéké, des foyers améliorés pour fumer les poissons. Pour cela on a eu des financements des bailleurs de fonds, de la banque mondiale, etc. on a été un peu sous l’éteignoir. Nous voulons donc reprendre nos activités à nouveau pour nous faire connaitre davantage au niveau national et international. D’où cette cérémonie de lancement de nos activités.
Quelles seront les grandes articulations de la cérémonie
Une succession d’allocutions se feront parmi lesquelles celles d’ONG sœurs, ainsi que celles d’autorités politiques et syndicales. Soro Mamadou, PCA du Forum national sur la Dette et la Pauvreté (FNDP) sera présent. Une autorité politique Eric Taba, chef du protocole à la présidence de la République. Et suivra la présentation des plans d’actions. De façon résumée on va expliquer le démarrage de certaines activités.
Un appel ?
Je souhaite que toutes les autorités politiques et de la société civile viennent à cette cérémonie. Je souhaite également qu’elles aient une oreille attentive à notre démarche, à nos objectifs. La femme comme je l’ai indiqué, c’est la bonne marche de la société. Nous invitons donc ces autorités à être à notre écoute.
Entretien réalisé par Tché Bi Tché