En marge de la formation dispensée samedi à la paroisse mère de Vridi, la paroisse Saint Raphael, à l’intention des chargés de paroisses de l’église du christianisme céleste, venus pour la circonstance des quatre coins du pays, le révérend pasteur Ediémou Blin Jacob, chef du Diocèse de Côte d’Ivoire, a animé une conférence de presse pour livrer un message empreint d’ouverture et de fermeté. Relativement à la mini-crise qui secoue les fidèles du prophète Oschoffa. Crise qui a fait intervenir le 27 avril dernier, le chef mondial, le révérend pasteur Bennett A. Adéogun, pour dire en substance ceci : « Bien-Aimés et chers frères et sœurs en notre Seigneur Jésus Christ, il m’est revenu que les divers groupes et organisations de l’église du christianisme céleste dans votre diocèse évoluent dans une division à peine voilée.
Face à cette situation qui portera un coup fâcheux à l’unité tant souhaitée par chacun de vous, je vous rappelle que nous travaillons tous pour accéder à la paix sur terre et au royaume céleste.
A cet effet, je vous exhorte à respecter les mémoires du prophète pasteur Samuel Biléou Joseph Oschoffa et de Papa Agbaossi en ce qui concerne le chef de diocèse de Côte d’Ivoire qui demeure de mon point de vue, le Représentant constitutionnel du Saint Siège de l’église du christianisme céleste en Côte d’Ivoire. Il s’agit bel et bien du pasteur Jacob Blin Ediémou.
Soyez donc convaincus que je suis avec vous et unissez-vous autour de lui.
Travaillez dans l’amour en vous supportant les uns les autres et en vous pardonnant les uns les autres.
Sachez que nous prions pour vous, pour les autorités politico-administratives de votre pays et pour toutes la Côte d’Ivoire.
Dieu vous aime et je vous aime aussi sans distinction aucune… ».
Requinqué par cette mise au point du plus haut dignitaire de l’église, le révérend pasteur Ediémou, plaide néanmoins pour l’unité. « Nous voulons profiter de la Pentecôte pour appeler à l’unité chez les chrétiens célestes », a-t-il lancé. Non sans toutefois apostropher ses adversaires. « Que ceux qui veulent transformer l’église en société créent leur société. Notre église est une religion. J’appelle les frères à ce qu’on commence la vraie religion. Sur la montagne de Sinaï, il y avait le veau d’or et il y avait les 10 commandements. Tout le monde adorait le veau d’or ». Parlant de la formation du jour, l’homme de Dieu dira : « Le prophète a tout donné. Nous avons notre constitution. Quand le prophète vivait, la Constitution est le livre que vous devez lire avant d’avoir l’onction. Le plus gradé de la Côte d’Ivoire, c’était Ediémou. Il fallait passer le test et être choisi par le prophète seul. Il n’y a pas de corruption. Ce n’était pas une affaire d’argent. C’est Dieu. Le prophète a dit que le seigneur Jésus-Christ lui a dit que quand les chrétiens mourraient, ils n’allaient pas tous au ciel. Parce que la plupart, lorsqu’ils étaient confrontés à des problèmes, allaient consulter des fétiches. Ils avaient la marque du diable sur eux. Ils n’étaient pas admis au paradis. Dieu a envoyé Oschoffa pour fonder une église où Dieu seul doit être adoré. Le saint esprit est notre seule force. C’est ce que Jésus a dit à Oschoffa. Mais l’amour de l’argent, le non-respect des commandements vont faire égarer beaucoup sur la voie de Dieu. Parce que diable va donner la force à tout le monde. Chacun se croira supérieur à l’autre. Alors que devant Dieu les anges sont soumis les uns aux autres. La formation vise à amener nos fidèles à lire la Constitution et à adorer Dieu. On apprend à adorer Dieu. Il faut absolument se prosterner devant Dieu avant de parler à Dieu. On va montrer aux fidèles comment conduire un culte. Et cela commence par l’adoration de Dieu, élever les mains vers Dieu, s’incliner et se prosterner ».
Nissi Anaëlle