Depuis le 6 août 2020, veille de l’anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire et date à laquelle Alassane Ouattara a déclaré à la face du monde son 3e mandat à la tête de la Côte d’Ivoire ce pays est entré dans un tourbillon de violences suite à une contestation nationale de cette décision. En effet tous les partis politiques représentatifs de façon unanime ont fait focus contre ce troisième mandat jugé illégal. Dans la mesure où la constitution ivoirienne ne permet pas un troisième mandat. Et sur la question des juristes et non des moindres ont exprimé leur désaccord pour ce mandat qui n’est pas en harmonie avec la loi fondamentale ivoirienne. Malgré tout, il s’est trouvé un conseil constitutionnel aux ordres pour valider cette candidature. Les conséquences sont visibles au quotidien. le pays est entrée dan un cycle de violence. La Cedeao dont les règles en son sein condamne la gouvernance à vie regarde faire au lieu d’agir courageusement avec des sanctions contre celui qui viole ses lois. afin de promouvoir les règles démocratiques .Comme cela a été le cas récemment envers les putschistes maliens. Depuis un moment les observateurs de la scène politique ivoirienne assistent à des déferlements de délégations de l’institution sous-régionale sans la moindre pression sur le pouvoir ivoirien alors que sous leurs yeux la tension monte et la situation se dégrade. Hier lundi il y a deux morts à Bongouanou et un à Bonoua avec des dégâts matériels considérables. Malgré tout, on a l’impression que la Cedeao encourage les chefs d’Etats en en exercice à faire ce qu’ils veulent au mépris des règles. En 2010, lors de la crise postélectorale, elle a eu cette même attitude ambigüe, au moment l’un des protagonistes, en l’occurrence, Ouattara appelait une intervention armée pour résoudre la crise, là où Laurent Gbagbo optait pour le recompte des voix. La suite on la connait.
Renaud Djatchi