Au total, 372 cas de violences basées sur le genre (VBG), soit une proportion de 25, 80% des 1442 requêtes enregistrées ont été signalés par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) entre janvier et juin 2022, rapporte une note thématique rendue publique, mercredi. Le CNDH est l’autorité d’administrative indépendante chargée de promouvoir, de protéger et de défendre les droits de l’homme. Selon la note, les cas de viol et tentatives de viol constituent les formes de violences les plus importantes avec 115 cas, soit 30,91%. Ensuite viennent les cas de violences psychologiques, déni de ressources et harcèlement sexuel (25, 58%), les violences physiques sur des femmes, filles ou personnes handicapées (18,82%), les violences conjugales (18,55%), les mariages forcés (4,84%), précise la note. Le Conseil note une prévalence élevée des cas de VBG dans les zones urbaines et rurales touchant généralement les femmes et les enfants de moins de 18 ans avec précisément 41 cas à Abidjan et 32 cas dans la région de la Nawa qui se positionne comme la zone de l’intérieur du pays où les cas sont plus importants. Les enfants, notamment les filles âgées entre zéro et 15 ans sont les plus touchées par les faits de viol, de tentatives de viol mais également de mariage forcé. Tandis que les femmes âgées de plus de 18 ans sont plus exposées aux actes de violence psychologiques et de harcèlement sexuel, de violences physiques ou conjugales. En Côte d’Ivoire, la question des violences basées sur le genre préoccupe les autorités au plus haut point. Aussi pour freiner le fléau, le Conseil National des Droits de l’Homme préconise le renforcement et la vulgarisation des mécanismes de prise en charge médicale et psychosociale ainsi que le suivi des procédure judiciaires
TN avec Aip2