L’eau manque dans la ville de Bouaké depuis plusieurs jours. Les populations commencent à s’agacer.
Le mercredi 11 avril 2018, un Conseil des Ministres s’est tenu de 17h00 à 18h30, à la Fondation Félix HOUPHOUËT-BOIGNY pour la Paix, à Yamoussoukro, sous la présidence d’Alassane OUATTARA, Chef de l’Etat.
Au cours de cette rencontre, Bruno Koné Nabagné a indiqué que le gouvernement ‘’travaille’’ à trouver des solutions à court et long terme afin d’approvisionner en eau potable la cité de Bouaké (centre ivoirien), la deuxième ville du pays, où le barrage alimentant la ville est ‘’à sec’’.
Selon le ministre des infrastructures économiques, Amedé Kouakou, « c’est une situation bien difficile. Nous comprenons les réactions des populations. Nous ne pouvons que leur demander un peu de patience. Cette situation est carrément indépendante de la volonté humaine, encore moins du gouvernement. C’est un phénomène naturel lié au changement climatique. Il n’y a pas une seule goutte d’eau dans la Loka ».
Il faut indiquer que la Loka, est le fleuve à partir duquel l’eau est tirée, et traitée pour la consommation des populations. Poursuivant, le ministre des infrastructures économiques, Amedé Koffi Kouakou a expliqué « qu’il n’a pas plu cette année. Ce fleuve a donc tari. Cela ne nous excuse pour autant pas. Le gouvernement est parfaitement informé de la situation, et nous travaillons à régler la question durablement. Le président de la République, Alassane Ouattara, suit la situation de très près. Il nous demande de faire le maximum pour soulager les populations. Nous envisageons de prendre de l’eau à Béoumi (60 kilomètres de Bouaké). Que les populations sachent que toutes les solutions sont analysées en ce moment ».
Le gouvernement est à pied d’œuvre pour que Bouaké, ni aucune autre ville en Côte d’Ivoire, ne connaisse cette situation. « Je me suis déjà plusieurs fois rendu dans la ville avec les techniciens. Et nous travaillons jour et nuit pour gérer la situation. D’ailleurs parmi les solutions à long terme, nous envisageons de trouver un autre point d’eau en plus de la Loka ; on a en ligne de mire le barrage de Kossou. Il n’y pas eu de pluie, la Loka a tari de sorte qu’il n’y a pas une seule goutte d’eau dans le barrage. Tout le monde peut aller vérifier cela. Mais, nous y travaillons. Le président de la République et le gouvernement y veillent. Des solutions durables seront trouvées », a rassuré le ministre des Infrastructures économiques.
Pour l’heure la deuxième ville du pays souffre d’une grande pénurie d’eau.
Josué Koffi