Côte d’Ivoire-Message de nouvel an/ Révérend Pasteur Ediémou Blin Jacob : «Pour la Côte d’Ivoire, faisons arrêter l’orage et la tempête »
Gloire à Dieu au plus haut des cieux, Que la paix et la grâce, et les saintes bénédictions de Dieu soient sur toutes les âmes de bonne volonté, soient sur notre pays la Côte-D’ivoire, soient sur l’âme du président Houphouët-Boigny, soient dans tous les foyers de tous ceux qui habitent ce beau pays.
2020 commence par un mercredi. Ce qui est le signe d’un bonheur. Il ne doit pas y avoir de stérilité, ni de mort subite, ni de désœuvrés. Dieu a béni Abraham, et en lui, toutes les familles. Parce qu’Abraham a obéi à Dieu en faisant le sacrifice. Pour Dieu, il a accepté de perdre ce qui lui était cher. Et Dieu l’a béni pour ça. Dieu bénira ceux qui feront le bien. Jéhovah Jecko-Hirami bénit tous ceux qui lui obéissent (Dét 28, v 1à14). Nous souhaitons que tous les Ivoiriens lisent cela, tous les mercredis, durant 3 mois. Jéhovah Jecko-Hirami maudit tous ceux qui n’obéissent pas (Dét 28, v15-68). Cela signifie qu’en 2020, tous ceux qui se confinent dans leur pouvoir personnel, sans obéir à Dieu, tomberont. En 2017, je déclarais dans le journal « Fraternité Matin », qu’à travers une vision, « Les gens ont fait sortir leurs griffes en 2020 ». L’année d’après, j’ai également dit que « 2018 égale 2020 ». Et que si nous ne faisons rien, on aurait du mal à contrôler 2020. Au sein de notre église, nous avons pris les devants, en déclarant 2018, « l’année d’Oschoffa », comme si Oschffa vivait. Il nous fallait revenir aux fondamentaux enseignés par le prophète fondateur de notre église, Samuel Biléou Joseph Oschoffa. « Comme si Oschoffa vivait », tel a été le thème central de notre fête moisson. Nous avons reconduit ce même thème en 2019, pour garder le tempo, car les temps qui arrivent seront agités. Et les événements politiques de fin décembre 2019 dans notre pays nous donnent malheureusement raison. Rester sans rien faire n’est pas une attitude responsable. C’est démissionner ; c’est abandonner notre pays. Gardien de but avant, nous sommes aujourd’hui gardien du temple. Et dans le temple, rien n’arrive sans que Dieu ne le révèle à ses serviteurs, à ses prophètes. Fort de cela, en Août 2002, nous avons dit que la Côte d’Ivoire allait être attaquée, malgré le gouvernement d’ouverture du Président Gbagbo. Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, la Côte d’Ivoire a été attaquée. Dans la même veine, en janvier 2004, nous avons demandé à ce que l’on choisisse Guillaume Soro, le chef de la rébellion, comme Premier ministre pour parvenir à la paix. Cette révélation nous a valu quolibets et autres attaques à l’église. Et ce n’était pas notre volonté à nous. Nous ne sommes qu’un simple messager. En 2007, l’on prenait Guillaume Soro comme Premier ministre, et on a pu organiser les élections, en 2010. Avant ces élections, nous avons confié à des journalistes que l’élection présidentielle de 2010 allait se terminer par une bagarre entre le Président Gbagbo et Alassane. Et que ce dernier l’emporterait. Vous connaissez la suite. En 2014, nous annoncions que le président Alassane remporterait l’élection présidentielle de 2015 au premier tour, en RHDP. Cela fut le cas. Lorsque nous disons quelque chose, ce n’est pas pour nous-mêmes, pour notre gloire personnelle. C’est pour la gloire de Dieu et pour notre salut. C’est pour éviter malheur à notre pays. Un pays qui, par la main du président Houphouët-Boigny, nous a tout donné. Jusqu’à la paix comme seconde religion. Avons-nous respecté la volonté de père-fondateur ? L’heure n’est pas à la polémique. Nous allons encore à un rendez-vous important, en 2020. A savoir l’élection présidentielle d’octobre prochain. Au seuil du nouvel an, nous demandons aux Ivoiriens, à chaque parti politique, de prendre clairement position en faveur de la paix. Mieux vaut chercher la paix qu’avoir raison. Prenons tous l’engagement d’œuvrer pour l’apaisement que de vouloir coûte que coûte le pouvoir. La solution de la Côte d’Ivoire est le Dieu unique, Allah l’incréé, le très miséricordieux, le plus grand amoureux du pardon. Pensons à la mort qui sera notre vraie patrie, et dès maintenant, comme Dieu a fait le sacrifice de la mort, faisons le grand sacrifice sur nous-mêmes pour dire, « pour la Côte d’Ivoire, nous sommes frères et sœurs. Nous faisons arrêter l’orage et la tempête qui veulent nous emporter de l’Homme grand « H », vers l’homme petit « h », puis vers l’homme animal ». Faisons-le pour la Côte d’Ivoire. Par fidélité et loyauté. La fidélité paie, la trahison se paie cash. Soyons fidèles à notre pays, la Côte d’Ivoire qui est sous la protection de Dieu. Il nous faut beaucoup de prières pour que Dieu continue d’avoir sa main sur ce pays. Car, la prière est l’ultime salut de l’humanité.
Aux Chrétiens célestes de se souvenir que partout dans le monde où l’église existe, ce sont des fidèles du christianisme céleste de ces pays qui ont l’ont commencé. Pour notre pays, la Côte d’Ivoire, et uniquement, le seigneur des mondes a autorisé le prophète lui-même à venir installer l’église ici depuis 1951. Contrairement aux autres pays où le diable a fait fermer l’église, en Côte d’Ivoire, cela n’est jamais arrivé. Gloire à Dieu au plus haut des cieux, Alléluia, Hosanna, Ebenezer. C’est donc le fondateur lui-même, le très révérend Samuel Biléou Joseph Oschoffa qui a suivi l’église jusqu’à sa mort, le 10 septembre 1985. Nous savons ce qui est arrivé dans notre église, depuis cette date, avec les divisions, avec les soi-disant deux sièges mondiaux. Voilà pourquoi depuis 2018, selon la révélation, nous avons décidé qu’à partir de cette date, nous remettons le prophète Oschoffa à sa place comme s’il vivait. Raison pour laquelle, en cette année 2020, le Seigneur Jésus a voulu que l’année commence par un mercredi, jour de bonheur. Ce jour de bonheur, nous avons Jéhovah Jireh égal à Dieu pourvoira (Génèse 15 v1-6). Abraham crut en Dieu et cela lui fut imputé en justice. Dét 28 V1-14, si tu obéis, tu es béni. L’année 2020 =20/20=2e chronique, chapitre 20 v20 : « Affermissez en Dieu. Confiez-vous à ses prophètes et vous réussirez ». Nous demandons à tous les chrétiens célestes de ne plus faire les « connaisseurs » avec la bouche, avec leurs moyens, mais qu’ils viennent apprendre ce que le prophète Oschoffa a laissé à notre pays, la Côte d’Ivoire. Qui, par la grâce de Dieu, se trouve dans les mains du 1er prêtre céleste, le premier consacré de l’église, celui qu’Oschoffa a béni « frère » et qui a pu donner l’onction au siège mondial de Porto-Novo, celui qui est resté chargé de paroisse dans la première paroisse qu’Oschoffa a consacrée en Côte d’Ivoire, celui qui a fait dire au président Houphouët-Boigny, parlant de l’église du christianisme céleste, « l’église d’Ediémou ».
Nous demandons qu’en 2020, qu’ils viennent apprendre l’église dans les mains d’Ediémou, actuellement 2e vice-président du comité supérieur mondial de l’église, pour qu’ensemble, dans l’amour, nous puissions connaitre l’église, pour la laisser à nos enfants dans la vérité qui sanctifie et qui abonde les bénédictions. Que 2020 nous apporte les saintes bénédictions qui accompagnent l’église et que cette année nous éloigne des malédictions que le diable veut que nous ayons dans l’indiscipline. Dieu peut bénir un temps dans le désordre. Mais il ne bénit pas dans l’injustice. Que Dieu bénisse chacun et chacune ! Qu’il couvre tous les foyers de grâces ! Bonne Sainte et heureuse année 2020.
Révérend Ediémou Blin Jacob
Président de l’Eglise du Christianisme céleste de Côte d’Ivoire