La Banque mondiale (BM) vient d’octroyer une importante somme de 32 millions USD estimé à plus de 16 milliards de nos francs à la Côte d’Ivoire dans l’optique de lutter contre l’érosion côtière, indique un communiqué de l’Institution.
Cet appui à la Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre d’une enveloppe de 210 millions USD approuvée par la BM pour le financement d’un projet régional, en faveur de six pays d’Afrique de l’Ouest à savoir le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, Sao Tomé-et-Principe, le Sénégal et le Togo.
Selon le communiqué, « Ce projet a pour objectif de promouvoir diverses mesures de lutte contre l’érosion côtière, telles que la fixation de dunes, la restauration de zones humides et de mangroves, le rechargement de plages, la construction d’ouvrages de protection et de digues. Il contribuera à réduire les inondations, en restaurant les lagunes et les systèmes de drainage et en améliorant la gestion des bassins versants ».
Pour le vice-président de la BM pour la Région Afrique, Makhtar Diop, « Ces opérations vont renforcer la résilience des populations ouest-africaines et transformer leurs moyens de subsistance. D’autres interventions ont pour but de lutter contre la pollution par un meilleur traitement de déchets marins et de déchets industriels ou municipaux, ainsi que des déversements d’hydrocarbures ».
Il est important d’indiquer qu’en Côte d’Ivoire, l’érosion côtière est un phénomène naturel qui a toujours existé et qui a façonné les rivages du monde tout au long de l’histoire, mais il est maintenant évident que notre mode de vie influence ce phénomène. Elle se définit comme étant un processus naturel, c’est-à-dire l’emprise de la mer sur la terre et doit s’observer sur des périodes suffisamment longues pour éliminer les effets du climat, des tempêtes et des régimes locaux de transports sédimentaires ; c’est donc un problème grave et urgent.
Josué Koffi