Boycott de la coupe du monde « FIFA Qatar 2022 »: Les éclairages de la PCSM-CI qui confondent les détracteurs du Qatar
A la veille de l’organisation de la coupe du monde du football « Fifa Quatar 2022 », le Qatar est l’objet des attaques tous azimuts en vue de boycotter la coupe du monde « FIFA Quatar 2022. Informée de ce boycott, la Plateforme des Centrales Syndicales sur la Migration Côte d’Ivoire (PCSM-CI) n’a pas hésité à confondre dans un communiqué les détracteurs de ce petit pays du golfe. « Tout d’abord, disons-le catégoriquement et sans excuse aucune que ce communiqué de presse est fait tout en tenant compte de notre conscience, de notre quête de justice sociale et de notre engagement dans le cadre de nos campagnes visant à améliorer le sort des travailleurs migrants, en particulier les travailleurs migrants africains et ivoiriens dispersés à travers le monde et notamment ceux des pays du Golfe et du Moyen-Orient. De plus, la PCSM-CI, consciente que notre pays la Côte d’Ivoire a récemment signé un accord bilatéral sur les migrations de main-d’œuvre avec le Qatar, qui, nous le savons, profitera à nos travailleurs émigrés, à leurs familles et à notre économie, s’étonne qu’un pays qui a adhéré aux revendications des travailleurs pour de meilleures conditions de travail et de vie au lieu d’être félicité est soumis à une série d’attaques articulées sur la situation des travailleurs migrants dans ce petit État du Golfe » écrit le communiqué. Avant de relever qu’en vue d’améliorer la situation des droits de l’homme au Qatar, la PCSM-CI a , avec la Confédération syndicale Internationale (CSI) et les Fédérations syndicales mondiales (FSM) entrepris une campagne ciblée pour amener le pays à répondre aux préoccupations en matière de droits de l’homme et du travail pour les travailleurs, en particulier les travailleurs migrants qui constituent environ 90% de la population de ce pays. Cette campagne a donné de très bons et louables résultats pour lesquels nous sommes fiers et prêts à défendre et à consolider. « Le Qatar, avec la participation active de ces organisations syndicales organisées sous le contrôle de l’Organisation internationale du travail (OIT), a agi avec une rapidité et une portée louables pour entreprendre les réformes nécessaires de ses lois et politiques qui répondent aux préoccupations en matière de droits de l’homme et du travail, que les syndicats ont adopté » soutient le communiqué. Pour la PCSM-CI les résultats de ces initiatives de réformes se reflètent dans le démantèlement du système et des pratiques de parrainage des migrations de main-d’œuvre, en l’occurrence le système <<KAFALA>>. Le Qatar a également éliminé la pratique des visas de sortie. En outre, le pays a mis en place des procédures et des mesures de recours pragmatiques et faciles d’accès pour les personnes dont les droits de l’homme et du travail ont été lésés, violés ou bafoués. Ces mesures sont domiciliées au sein du Comité des droits de l’homme du Qatar, du ministère du Travail et de la procédure judiciaire nationale. Enfin, le Qatar a également introduit un nouveau salaire minimum national qui s’élève désormais à 496 USD. « Satisfait par ces étapes, l’Organisation régionale africaine de la Confédération syndicale internationale (CSI-Afrique), notre organisation, dont le siège est à Lomé, au Togo, a publié deux déclarations le 6 septembre 2018 et le 7 septembre 2020, respectivement pour saluer les progrès appréciables que le Qatar a fait pour améliorer sa situation humaine et professionnelle. Ces déclarations affirment que les syndicats africains sont satisfaits des progrès et continueront de travailler avec le Qatar pour consolider les acquis enregistrés des réformes que le pays a conçues et déployées ».
Renaud D