« Nous n’accepterons jamais prospérer cette forfaiture. Nous allons utiliser les voies et moyens légaux pour l’instauration d’un État de droit en Côte d’Ivoire. Notre candidat est le président Laurent Gbagbo ». Tels sont les propos tenus par le président Georges Armand Ouégnin de la plate-forme Essemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS), lors de la conférence de presse qu’il a co-animée avec le secrétaire général Assoa Adou du FPI, le mercredi 16 septembre 2020 au siège du Front Populaire Ivoirien (FPI) à la Riviera III. Dans la même veine, la plate-forme condamne et dénonce avec la dernière énergie, la forfaiture du Conseil Constitutionnel qui, de toute évidence, a accepté de se faire instrumentaliser par les dirigeants du gouvernement actuels, au mépris du principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs. Le président D’ EDS s’indigne qu’en violation des articles 55 et 183 de la Constitution de 2016, le Conseil Constitutionnel valide la candidature de M. Alassane Dramane Ouattara pour un troisième mandat, alors que la Constitution le lui interdit.
A cet instant lance-t-il : « EDS entend se donner les moyens légaux et démocratiques pour ne pas laisser M. Alassane Dramane Ouattara bruler ce pays d’hospitalité qui n’aspire qu’à la réconciliation, à la justice sociale, au développement et à la paix ».Le président Georges Ouégnin rappelle que les ivoiriens ne se laisseront pas distraire par les dirigeants actuels qui veulent mettre en danger la démocratie chèrement obtenue par le gouvernement de Laurent Gbagbo au péril de leur vie. À en croire le président d’EDS, les ivoiriens restent déterminés à défendre la démocratie et refusent que le gouvernement d’Alassane Ouattara enferme le peuple ivoirien dans une dictature où seule la volonté du despote fait office de loi.
Ainsi donc, la plate-forme lance un appel pressant à la mobilisation des militants et sympathisants des partis et organisations membres d’EDS, des démocrates de tous bords et du peuple de Côte d’ivoire pour faire barrage à la forfaiture, à la dictature de M. Alassane Dramane Ouattara et à se mettre en ordre de bataille pour des manifestations, conformément à la Constitution, afin d’accélérer l’avènement d’un Etat de droit, par des élections justes, régulières, démocratiques, transparentes et inclusives.
Jean-Baptiste Essis