An 76 de l’église du christianisme céleste/Le Pasteur Ediémou invite les chrétiens célestes à la repentance
A l’occasion du 76e anniversaire de l’église du christianisme céleste, le chef des « pieds nus » ivoiriens, le révérend Pasteur Ediémou Blin Jacob dresse le bilan succinct de cette église « africaine » à vocation universelle. Interview !
29 septembre 1947-29 septembre 2023, cela fera 76 ans jour pour jour que l’église du christianisme céleste a été fondée par le prophète Samuel Biléou Joseph OSHOFFA. Pour une église c’est à la fois peu et beaucoup. Pouvez-vous succinctement faire un bilan ?
76 ans pour une église ce n’est rien. On parle d’une église en siècle, 1 siècle ou 2 siècles. Nous voulons bénir Dieu qui a permis à un seul individu à Porto Novo, ce 29 septembre 1947, Dieu a fondé la dernière barque mystérieuse, l’église du christianisme céleste, l’église africaine, avec la tradition africaine, à vocation universelle, avec deux langues : la langue française pour la Côte d’Ivoire et la langue anglaise pour le Nigeria. A l’heure actuelle aucune église n’atteint le record que le seigneur Jésus a fait pour le prophète Oshoffa. Car le seul individu qu’il a choisi n’a mis le pied dans aucun pays à part le Dahomey (Bénin), la Côte d’Ivoire et le Nigeria où il est allé en exil pour mourir. Il n’a jamais pris l’avion, mais l’église est représentée partout, sur tous les continents. C’est pour cela que nous disons que Jésus Christ disait à ses apôtres : faites de toutes les nations ses disciples. On ne pouvait pas d’emblée croire. Mais Jésus est connu partout. Et l’église du christianisme céleste est l’église de Jésus-Christ sous l’autorité du Saint Esprit. Donc l’église a eu un record jamais atteint. Mais au point de vue organisationnel, le diable s’est invité dans les choses.
Nous allons y venir. Mais déjà que prévoyez-vous, puisque dès le 30 septembre commence une nouvelle année pour vous. Avez-vous prévu une chose spéciale ?
Le prophète a travaillé de 1947 à 1985, il a travaillé 38 ans, il est mort en 1985. De 1985 à 2023, ça fait 38 ans. On dira que ce qu’il a fait le diable a tout déréglé. L’église a ses règles. Comme les hommes ne peuvent pas suivre les règles, ils ont établi des règles à eux. Ils ont déréglé l’image de l’église. Mais puisque nous savons que Dieu a dit que c’est la dernière barque, nous supposons que Dieu a vu ce que l’homme voulait faire. En disant c’est la dernière barque, il voulait dire par là que l’homme n’aura aucun pouvoir sur l’église. Ni le diable. C’est pour cela que nous disons qu’après 38 ans de travail, il a tout mis en règle. A sa mort, on croit que Oshoffa n’a pas mis en place des règles. La plupart des fidèles ont fait des règles à leur manière dans l’église. Puisque la 77e année commence le 30 septembre et que 2023 font 7, le chiffre de Dieu c’est 777. C’est pour cela qu’à cet anniversaire nous n’allons que méditer car tout ce qui est sur la terre et qui a deux tétés est l’affaire du démon. Le prophète Oshoffa a dit un pays équivaut à un diocèse, un troupeau, un berger. Vous verrez qu’en Côte d’Ivoire il y a plusieurs diocèses. D’autres se proclament chefs mondiaux. C’est la pagaille et le désordre. Le président Houphouët-Boigny nous disait qu’il n’aimait pas le désordre. Qu’il ne doit pas avoir de désordre en Côte d’Ivoire. Le prophète Oshoffa disait que le christianisme céleste est une église d’ordre et non de désordre. C’est pour cela quand le prophète Oshoffa est parti, quand des Ivoiriens voulaient opérer un putsch contre Ediémou, le président Houphouët m’a dit qu’il préfère me faire l’injustice qu’il peut réparer après, et que même s’il ne peut pas réparer cette injustice Dieu va la réparer. Comme ils veulent le désordre, de les laisser faire et de rester à ma place à Saint Raphael car personne ne peut me toucher, puisqu’il sait que c’est l’église d’Ediémou. Ce désordre inouï qui est dans l’église en Côte d’Ivoire, qui est dans l’église au Nigeria, qui est dans l’église au Bénin et dans les lieux où se trouve l’église, en 2023, nous sommes au 76e anniversaire, le dernier trimestre de 2023 va nous permettre de faire respecter les règles du christianisme céleste. Nous allons nous appuyer sur ce que Oshoffa a dit et prier fort pour que ceux qui sont des héros tiennent la perfection. La perfection demande l’héroïsme. Ceux qui veulent être célestes, un nom divin, il faut passer des épreuves avant d’être célestes. Si nous avons eu ça gratuitement, nous pensons que nous Oshoffistes, enfants d’Oshoffa, en Côte d’Ivoire où Oshoffa a envoyé l’église lui-même, nous avons pris la décision, selon ce qu’il nous a laissé comme message, nous allons mettre l’église à la place où il a laissé. Faire comme le président Houphouët a dit, il a dit c’est l’église d’Ediémou, faire comme le président Gbagbo a fait en envoyant Zagadou, son frère et Ediémou son ami et frère, Gbagbo savait où était la vérité et il a demandé à la Côte d’Ivoire de faire une enquête. Et l’enquête a démontré que le chef de l’église en Côte d’ivoire se nomme Ediémou. Je suis ferme aujourd’hui, avec ce que Nana Houphouët a dit : « c’est l’église d’Ediémou » et Ediémou est le seul que le prophète Oshoffa a établi en Côte d’Ivoire. Avec l’enquête du gouvernement de la Côte d’Ivoire, nous allons partir sur le droit chemin. Si tu veux pratiquer l’église du christianisme céleste tu suis les règles, si tu ne veux pas suivre les règles nous dirons que tu es contre nous et nous mettrons l’église d’Oshoffa à sa place, c’est-à-dire ceux qui ne veulent pas respecter les règles peuvent aller fonder leur église et laisser le nom de l’église en paix. Nous allons faire un synode pour mettre les choses en place. Le samedi 30 septembre 2023 nous irons au Bénin pour la moisson mondiale, le 1er octobre. Nous reviendrons avec des instructions fermes pour sélectionner les chrétiens célestes qui veulent être avec nous, l’église fondée par Oshoffa. Il ne faut pas se leurrer, Dieu n’a pas détruit le diable. Il faut laisser au diable son chemin. Le diable a son paradis qui est l’enfer. Nous n’avons pas affaire à quelqu’un. Pour ceux qui veulent prier en paix et qui savent que l’église a des règles qu’il faut respecter les règles de l’église. Nous allons demander à l’Etat de Côte d’Ivoire, nous Ediémou nous vivons encore, ceux qui nous suivent c’est le christianisme céleste. Ceux qui ne nous suivent pas ce n’est pas le christianisme céleste.
Selon vous, qui est responsable de ce désordre ? les célestes qui ne veulent pas respecter les règles ? l’Etat qui dit et se dédit ? à qui la faute ?
C’est le démon. A la création, Dieu donne des Consignes et Satan refuse. Les responsables ce sont les soi-disant chrétiens célestes qui veulent faire le christianisme sans respecter les règles. Nous avons des règles à respecter. Pour être prêtres, il ne faut pas travailler. Pour être chef du diocèse, il faut se déchausser. Un pays équivaut à un diocèse. En Côte d’Ivoire, Oshoffa a placé un chef. Tant qu’il n’est pas mort on ne remplace pas. A la mort du prophète, j’ai été l’objet de toutes sortes d’injustices caractérisées. J’ai écouté Houphouët-Boigny qui m’a demandé de ne pas répondre au désordre. Oshoffa nous a dit « il vaut mieux chercher la paix qu’avoir raison ». Le président Gbagbo a nommé un ministre des cultes. Il est allé faire une enquête au Bénin et au Nigeria, avec 2 représentants d’Ediémou et 2 représentants de Zagadou. L’ancien conseiller technique du président Gbagbo se nomme Gomé Hilaire. C’est un chrétien céleste. Il est actuellement avec le président Ouattara qui l’a nommé au Conseil économique et social. L’un des représentants de Zagadou se nomme Gomé Barthélémy, l’aîné de Gomé Hilaire, chargé de paroisse à Angré 8e Tranche et est en ce moment dans l’opposition avec Aka. Ils me combattent toujours estimant qu’Oshoffa n’a pas organisé l’église. À preuve, la messe que nous nous commençons à 9 h GMT, eux commencent à 10 h GMT. Houphouët-Boigny dit que c’est l’église d’Ediémou, le président Gbagbo a fait faire une enquête dont les résultats ont confirmé que celui que Oshoffa a établi en Côte d’ivoire s’appelle Ediémou. Après que l’enquête ait désigné Ediémou comme le chef de l’église, FRATERNITE MATIN a fait une interview au ministre Gnonkonté qui l’a confirmé avec le journaliste Lebry Léon, ex-DG de FRAT-MAT. je ne comprends pas que Gomé Hilaire aille voir un ministre de l’intérieur dont je tairai le nom pour donner un autre récépissé de fonctionnement à Zagadou, permettant à Zagadou de travailler et de s’opposer à moi. Bénissons Dieu, avant la mort de Zagadou, il est venu me présenter ses sincères excuses. Ce qui m’a permis d’aller à ses obsèques. Ni Kanon, ni son soi-disant pasteur mondial, Emmanuel Oshoffa n’y étaient pas. Pour moi cela relève de la malhonnêteté intellectuelle, morale spirituelle. Comme celui (Gomé Barthélémy) qu’on a envoyé, le grand frère de Gomé Hilaire qui vit encore n’ait pas le courage d’accepter ce que Zagadou a dit avant de mourir. Zagadou est venu me demander pardon. Il m’a dit il s’est trompé. Les deux frères sont au courant, car ils m’ont accompagné à l’enterrement de Zagadou. Après tout cela l’Etat donne un document à Ediémou. Comment un ministre de l’intérieur peut-il donner un autre récépissé à Kanon ? Nous disons non. C’est la méchanceté notoire et l’injustice
D’où mon ma question. Est-ce que vous accusez les chrétiens célestes ou bien l’Etat ?
Non je n’accuse pas l’Etat. Le président de la République a tranché. Il y a de faux ministres qui agissent pour leur propre compte. Le même esprit est en ce moment-là. Quand le ministre Vagondo dit à Emmanuel Oshoffa tu ne peux pas venir et dans la même semaine Emmanuel Oshoffa arrive, ce sont les ministres qui jouent des tours.
N’est-ce pas l’Etat étant entendu que le ministre est un démembrement de l’Etat ?
Non ce n’est pas l’Etat. Ce sont des individus. Une hirondelle n’a jamais fait le printemps. Je ne veux pas accuser l’Etat, mon pays, et le président de la république dont le pouvoir est de Dieu comme moi. Si le président de la République pose un acte, je dirai que c’est l’Etat. Pendant 38 ans nous voyons qu’il n’y a pas de changement, c’est le moment de dire à l’Etat, nous existons aussi. Nous ne voulons pas le désordre. Ce sont nos frères chrétiens célestes qui installent le désordre. Nous voulons leur dire que nous sommes là et que l’Etat nous donne raison car nous allons agir, car comme dirait l’autre le pouvoir s’arrache. J’ai abandonné mon travail, je me suis déchaussé pour cela. Eux sont encore chaussés et travaillent encore. Il faut qu’on se disent la vérité. Trop c’est trop. Nous ne pratiquons pas la même église. Ce n’est pas la même église du christianisme céleste que je fais qu’ils font.
C’est compliqué…
Pas du tout. La règle dit que celui qui doit faire l’église doit se déchausser et ne doit plus travailler. Celui qui travaille et n’est pas déchaussé n’est pas dans la règle. La direction de l’église appartient à celui que le prophète a désigné et qui est déchaussé. L’église appartient à ceux qui sont déchaussés. Nous disons à ceux qui veulent le désordre, fondez votre église. Nous autres nous voulons la vérité. Mais si le diable est en quelqu’un que pouvons-nous faire. Nous disons aux frères, vous êtes libres de fonder votre église, ne touchez plus au christianisme céleste.
Vous êtes le chef du diocèse de Côte d’Ivoire. Tout être vivante passe. Quelle église voulez-vous laisser à la postérité demain ?
Oshoffa a dit que le diable veut aveugler les ivoiriens, qu’ils ne voient rien. Mais le président Houphouët-Boigny est un visionnaire. Pourquoi a-t-il dit que l’église du christianisme céleste est l’église d’Ediémou. C’est tout pour moi. Si Oshoffa a vu tout le monde, Goli Kouassi, Blonvia, Daouet, Sarassoro, Amichia, Zagadou et qu’il a choisi Ediémou. Il a dit qu’il a choisi Ediémou parce que Dieu lui a dit de le faire. Si mes frères s’opposent à cela, les statuts de l’église, la Constitution, étant là l’heure est venue de mettre en application les statuts de l’église. Donc Oshoffa a fait, les gens n’ont pas pu respecter, mais Ediémou a respecté ce qu’Oshoffa a fait, c’est cela notre joie. Donc nous allons faire pour qu’en Côte d’Ivoire ceux qui vont respecter ce qu’Oshoffa a dit soient les chrétiens célestes. On va laisser la Constitution. Et comme nous avons une justice nous allons faire un synode acté. Nous allons faire tout avec notre conseil juridique, travailler avec Dieu. Et s’il y a une opposition comme celle que l’on voit, nous déposerons plainte. Nous allons faire une église du christianisme céleste telle que Oshoffa veut. Le siège mondial est à Porto-Novo, au Bénin, la Côte d’Ivoire est un diocèse souverain, avec un siège diocésain et un chef du diocèse qui commande l’église. Avec mon âge je ne vais pas laisser le diable commander l’église. je vais laisser Jésus-Christ commander dans la vérité. A cette poignée de chrétiens célestes qui nous suivent depuis longtemps, nous allons leur laisser la vérité.
Quel est votre message pour les 76 ans de l’église ?
Dieu est Dieu. Il a laissé les gens faire. Un matin il a envoyé le déluge qui a tué tout le monde, sauf Noé. Il a délivré Israël par Moise pour aller en Afrique et ses ennemis se sont engloutis dans la mer rouge. Dans le désert, quand des enfants israélites se sont opposés à Moise (enfants de Koré) Dieu a fendu la terre sous leurs pieds et les a enterrés vivants. Pour que Moise aille avec ceux qui obéissent. Nous sommes l’église de l’ancien testament et du nouveau testament car Jésus a dit qu’il n’est pas venu pour abolir les prophètes mais pour accomplir tout ce que les prophètes ont fait (Mathieu, chapitre 5 verset 17).
Un matin, il a dit à Pharaon de laisser partir Israël. Si Pharaon n’a pas écouté Dieu, la bible dit qu’ils se sont noyés dans la mer rouge. Dieu a un mode de fonctionnement. Pour nous en Côte d’Ivoire, Oshoffa dit qu’il a choisi Ediémou. Si vous ne voulez pas travailler avec lui, votre pays sera divisé, comme vous aimez faire la politique, en politique on ne dit pas la vérité, en religion, on dit la vérité, vos partis politiques seront divisés, vos familles seront divisées. Voici les trois mots Côte d’Ivoire divisée, partis politiques divisés, et les familles divisées. On a vu les deux. La côte d’Ivoire a été divisée J’ai eu la joie d’être parmi les médiateurs, le collectif de la société civile pour la paix. Aujourd’hui la côte d’ivoire a retrouvé son unité.
Je voulais remercier Dieu, tous les hommes de bonne volonté qui vivent encore tel que le président Honoré Guié, merci à lui et tous ceux qui sont partis. Paix de Dieu sur leur âme. Mon petit frère Koudouss, le cardinal Agré. Je ne veux pas oublier Mgr Dacoury, ainsi que le Bishop Bony aussi. Il y a des gens qui ont vécu la réalité quand on allait voir Cherif, Fofié Wattao. Qui pouvait aller là-bas. En voyant ces faits nous disons attention. Oshoffa est un prophète. Gloire à Dieu qui nous a protégés. Tout ceci est arrivé. Maintenant qu’on dit que les familles seront divisées. En voyant ces faits nous tirons la sonnette d’alarme. Oshoffa est un prophète. Il nous a donné un papier secret. Nous avons prophétisé ici. Quand l’Onu a pris Seydou Diarra, à deux reprises, a pris Charles Konan Banny comme premier ministre, j’ai dit non. C’est Soro Guillaume qui a trahi Gbagbo. Il faut que Gbagbo pardonne pour prendre Soro Guillaume comme premier ministre. Quand j’ai dit ça, on m’a attaqué, on a tout volé chez moi. Ils ont tout saccagé sans toucher à mon corps. Dieu merci. Est-ce que Banny n’a pas démissionné ? si. Qui a pris Soro ? C’est Gbagbo. C’est Soro qui a fait les élections. Gbagbo fait enquête qui dit que c’est Ediémou le chef. Au lieu d’appliquer les résultats de l’enquête, On ferme toutes les portes à Ediémou. Gbagbo ne réagit pas. Je t’ai dit qu’on va l’enlever et que sa femme Nady Bamba va le ramener. N’a-t-on pas enlevé Gbagbo. N’est-il pas revenu avec Nady Bamba ? j’ai dit qu’à l’heure actuelle la Côte d’Ivoire a besoin d’un 3e mandat de Ouattara pour que nous voyions clair. N’est pas le 3e mandat ? tout le monde est content.
Pas nous…
Le PDCI va faire son congrès, Gbagbo va choisir son remplaçant. Tout le monde est réveillé. Le 3e mandat a réveillé tous les Ivoiriens. C’était mon souhait.. On a annoncé la mort d’Ediémou sur les réseaux sociaux. C’est maman Diaby qui m’a recommandé à Dr Fanny. Le président de la République m’a pris en charge pour mon opération en France. Il faut reconnaitre le bien fait de l’homme. Que Ouattara fasse ce qu’il veut, moi c’est mon bienfaiteur. J’ai démontré que notre église est puissante. Aux chrétiens célestes, je leur dis il y a un temps que Dieu laisse faire. S’ils continuent dans leurs bêtises, tant pis ! c’est le même Dieu. Il ne veut pas la mort de quelqu’un. Il veut la repentance. Je les appelle à la repentance. S’ils ne veulent pas je vais dire à l’Etat de Côte d’Ivoire j’ai démissionné de mon travail. Je n’ai pas de pension. Ceux qui viennent pour leur ventre, qu’ils me laissent faire mon travail. L’appel que je veux leur lancer c’est que je les aime. Je veux qu’on revienne comme avant. S’ils ne veulent pas, que chacun aille créer son église. Qu’on me laisse en paix. Nous sommes tous des parents. L’ami aime tout le temps. Mais en cas de malheur l’ami devient un frère. Il est temps d’appliquer la règle dans le christianisme céleste. On doit se supporter. S’ils ne me supportent pas, je reste avec mes frères qui me supportent. Nous sommes des célestes. Au ciel, il n’y a pas de palabres. Mais Dieu a fait le premier président ivoirien visionnaire pour connaitre qui est Oshoffa car il a dit l’église du christianisme céleste, c’est l’église d’Ediémou
Nous demandons à tous les chrétiens de se réveiller de leur sommeil en ouvrant bien les yeux pour voir le soleil qui se lève à l’Est et se couche à l’Ouest pour leur dire qu’Oshoffa est maintenant un vrai prophète. Tout ce qu’il a dit, nos propres yeux voient la vérité de ne pas faire en sorte que les familles soient divisées, mais qu’ils reviennent travailler avec le premier consacré que Oshoffa a établi en Côte d’Ivoire et qui a laissé tous les autres chrétiens célestes non Ivoiriens venir s’installer ici après la mort du prophète car du vivant du prophète ce n’était pas possible. Pour respecter la devise de notre pays qui est le pays de l’hospitalité, mais tous doivent savoir que c’est le pays de la discipline. Voilà pourquoi nous réaffirmons qu’un pays équivaut à un diocèse, un chef du diocèse. Un troupeau, un seul berger. Nous invitons tous à venir apprendre l’ABCD du christianisme céleste, ce qu’Oshoffa nous a appris. L’église est une famille. Nous sommes chrétiens célestes. Au ciel, il n’y a pas de division. On doit apprendre à vivre ici comme au ciel pour que le règne de Dieu revienne sur la terre. La volonté de Dieu doit être faite sur la terre comme au ciel pour être le pays de l’espérance promise à l’humanité avec une foi nouvelle pour être la patrie de la vraie fraternité pour confirmer ce que le général Poncet a dit : « celui qui veut voir Dieu doit aller en Côte d’Ivoire ». Et rejeter le diable qui n’est pas au ciel, le désordre, l’injustice, la haine qui ne sont pas au ciel. Le prophète a dit ; « toi c’est moi, moi c’est toi. L’ami aime tout le temps. Dans le malheur, l’ami devient un frère. Piétine-moi je te demanderai pardon ; si je te piétine, tu me demandes pardon »
Interview réalisée par Tché Bi Tché