34e édition de la coupe d’Afrique des nations : Quelles leçons spirituelles tirer du sacre des Eléphants
Les lampions se sont éteints sur la 34e édition de la coupe d’Afrique des nations. La Côte d’ivoire remporte le trophée continental footballistique.
Et pourtant, rien ne présageait une telle performance des éléphants au début de cette compétition.
La Côte d’ivoire n’était pas d’ailleurs parmi les favoris…
Après une victoire en match de poules sur la Guinée Bissau sur le score de (2-0) pour sa première sortie, les éléphants se sont inclinés face au Nigéria pour leur deuxième match sur le score de (0-1).
A ce stade de la compétition, rien n’était encore perdu pour nos pachydermes. Une victoire contre la Guinée Equatoriale lors de la 3e rencontre nous ouvrait grandement les portes des 8e de finale.
Que nenni !
Les éléphants seront méconnaissables ce jour-là, laminés par une pimpante équipe de la Guinée équatoriale par un score inédit de (4-0). C’est la descente aux enfers provoquant l’ire des Ivoiriens.
A ce moment-là, tout espoir de qualification des éléphants était compromis. Mais contre toute attente, la Côte d’ivoire réussit à se qualifier grâce à une victoire de (1-0) du Maroc contre la Zambie quand le Ghana concédait à la Mozambique un match nul de 2 buts partout. Et pourtant, une victoire du Ghana suffisait pour éliminer les éléphants de Côte d’ivoire.
La suite, on la connait. Nous l’avons dit plus haut, la Côte d’ivoire est championne d’Afrique.
Mais au-delà de la victoire des éléphants sur le terrain, nous voulons analyser cette victoire dans une perspective spirituelle au-delà des apparences. Car Dieu était dans cette affaire !
Quelles leçons retenir ?
Premièrement, une leçon d’humiliation. La Côte d’ivoire était morte mais a connu une sorte de résurrection par le fait du Maroc.
Dans la vie, pour se hisser au plus haut sommet, il faut accepter de s’humilier, de s’abaisser. Il faut accepter de mourir à soi pour renaître. Il faut connaître les profondeurs de l’abîme et en tirer les leçons ; savoir se remettre en cause pour rebondir.
Dans la vie, les plus forts du moment doivent aider les plus faibles en les tirant vers le haut. C’est ce qu’a fait le Maroc.
Les bonnes relations entre la Côte d’ivoire et le Maroc ont payé. C’est le triomphe de la diplomatie bilatérale.
Deuxièmement, il ne faut jamais s’avouer vaincu en dépit des circonstances de la vie. Il faut toujours avoir de la résilience et rebondir. Il ne faut jamais se décourager et garder toujours espoir.
La troisième leçon, c’est que la pierre qu’on rejette devient souvent la principale de l’angle. On peut vous minimiser, vous rabaisser, vous négliger. Il ne faut jamais céder à cela, ne jamais accepter cela.
La Côte d’ivoire sur qui personne n’avait parié s’est retrouvée sur le toit de l’Afrique.
Restons connectés à Dieu et sachons attendre de lui au moment où il n’y a plus d’espoir. Sachons lui être reconnaissants.
Nelly de ST Domingue, Journaliste, PhD, libre penseur.