Tribune des nations unies : Ouattara appelle à la libération « sans délai des soldats ivoiriens » détenus au Mali

Par Rédaction le 23 Sep 2022

Lors de son allocution à la 77^e assemblée générale des Nations Unies, le président ivoirien, Alassane Ouattara a réitéré, mercredi 21 septembre 2022, son appel à » la libération sans délai des 46 soldats de la Côte d’Ivoire détenus par le Mali ».

» Je réitère mon appel à la libération sans délai des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali », a déclaré Alassane Ouattara invitant plutôt » les autorités maliennes à concentrer leurs efforts sur la lutte contre le terrorisme et à mettre en œuvre de façon résolue les différentes étapes du chronogramme de la transition, ainsi que les réformes politiques et institutionnelles en vue des élections présidentielles prévues en février 2024 pour le bien-être du peuple malien ».

Depuis le 10 juillet 2022, la junte malienne maintient en détention 46 soldats ivoiriens, les accusant d’être des mercenaires, ce que nient les autorités ivoiriennes.

Dans son allocution, Alassane Ouattara s’est évertué à expliquer que ses soldats se sont retrouvés sur le sol malien dans le cadre de la mission onusienne dans ce pays.

Le Président ivoirien est revenu aussi longuement sur la participation de son pays activités de maintien de la paix sous le couvert de l’organisation de des Nations unies (Onu).

Au nombre des sujets abordés, le président Alassane Ouattara a salué l’action de la France et ses partenaires au Sahel et a appelé à l’implication de tous dans la lutte contre le terrorisme et contribué à cet effort collectif.

Sur la guerre en Ukraine, Ouattara a fait savoir que ce conflit se traduit par une difficulté pour les pays africains à financer leurs économies.

« La Côte d’Ivoire demande que la priorité soit accordée aux pays africains », a lancé le chef de l’Etat ivoirien.

Pour finir, emboîtant le pas à son homologue sénégalais, Alassane Ouattara a appelé à une « réforme en profondeur du Conseil de sécurité des Nations unies au sein duquel l’Afrique trouverait sa juste place ».