Présidentielle 2025/Gbagbo à ses partisans : « On ne gagne pas en politique si on n’est pas conquérant »

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𝗗𝗶𝘀𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗴𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗯𝗮𝗴𝗯𝗼 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗰𝗲́𝗿𝗲́𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝘃œ𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝗡𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹 𝗔𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗗𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶 – 𝗠𝗲𝗿𝗰𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟭𝟳 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟮𝟰

 

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Je vous remercie d’avoir organisé cette cérémonie pour me souhaiter la bonne année. Je vous suis reconnaissant parce que les lèvres peuvent mentir mais la réalité, elle ne ment pas. Quand je vois cette salle aussi pleine, et que j’écoute les contenus des différents messages, j’en suis heureux et je dis, c’est bon, le Parti est en marche.

 

Messieurs les Vice-présidents,

Messieurs les responsables de la Direction exécutive,

Madame la présidente du Comité de Contrôle,

Monsieur le président du CSP,

Vous tous, Mesdames et Messieurs les élus, les présidents des Institutions du Parti, les militants de base, je vous salue.

 

Vous savez, je suis resté un peu caché ces derniers temps parce que j’étais  malade, j’avais la goutte. Le pharmacien Dano Djédjé m’a expliqué d’où ça vient, ce que c’est, les médecins aussi mais ils m’ont soigné. Je suis guéri !

 

Vous savez le monde aujourd’hui le monde est en train de traverser une période difficile et les gens ne voient pas la profondeur. Mais il faut qu’ils voient, savoir ce que signifie les guerres entre la Russie et l’Ukraine et entre Gaza et Israël. C’est très important ça. C’est le monde entier qui change de fondamentaux, de repères. Jusqu’à présent, depuis 1988, nous vivions sur les acquis de la chute du mur de Berlin. On dit que le communisme est mort et c’est sur ces acquis que la diplomatie mondiale s’est construite. C’est depuis lors que pour ce qui concerne les ex colonies françaises, François Mitterrand a demandé aux gens d’ouvrir et de faire le multipartisme. Ça été la même chose pour les ex colonies britanniques, etc. Aujourd’hui, on se rend compte que les choses ne sont pas aussi faciles. Les États-Unis croyaient qu’ils dirigeaient le monde seul depuis que Moscou s’était écroulé avec le mur de Berlin. Que nenni ! Les États-Unis se rendent qu’ils sont menacés sur le plan économique par l’hégémonie naissante de la Chine et sur le plan militaire par l’hégémonie russe. Voilà les nouvelles données. Se rendant  compte de cela, que faut-il faire ? Sinon, le problème de l’Ukraine, c’est un petit problème. En 2022, j’avais demandé la cessation des belligérances. Et, les américains ont poussé. Ils se retrouvent devant l’impossibilité qui était visible depuis longtemps. L’impossibilité de vaincre la Russie. Mais qu’est-ce-que l’Ukraine par rapport à la Russie ?L’Ukraine résiste mais ce ne sont pas eux qui se battent. C’est l’Otan sous le label de l’Ukraine. Nous voyions les premiers déploiements de la force de l’Otan depuis la chute du mur de Berlin. Et pour la Russie, c’est très important de refuser que l’Ukraine rentre dans l’union européenne et dans l’Otan. Poutine se retrouve donc dans la même situation de Kennedy en 1962. En 1962, Koutchev a installé des bases militaires, des fusées militaires à Cuba. Kennedy a dit : « c’est insupportable que j’ai sous mon nez des armes balistiques de la Russie à quelques kilomètres des frontières américaines ». D’où la naissance de ma crise qu’il y a eu. Mais la sagesse avait fini par l’emporter. Koutchev avait retiré ses fusées et les américains avaient cessé de tempêter. Aujourd’hui, on assiste à la même situation à l’inverse. Les américains veulent faire de l’Ukraine un pays de l’Union européenne et un pays de l’OTAN pour installer les bases militaires de l’OTAN en Ukraine, c’est-à-dire à quelques kilomètres de Moscou. Et ça, Poutine ne peut pas l’accepter. Poutine a la même réaction que Kennedy. On dit que Moscou a attaqué l’Ukraine mais on ne dit pas pourquoi. Les mêmes causes produisent les mêmes effets.

 

Il faut donc que le monde entier sache ce qui se passe parce que ce qui se passe là-bas nous concerne ici. L’Ukraine est le principal producteur de blé au monde. La Russie est le deuxième producteur de blé dans le monde. Si les ports d’Odessa sont fermés, c’est tout naturellement qu’il y a du blé en moins à l’exportation et donc le prix du blé a son prix qui s’envole. Chers camarades, faites attention à ce qui se passe dans le monde. Je ne vais pas aller plus loin. Mais, je vous ai dit ce que je vous ai dit là, pour que dans vos lectures, vous ne vous contentez pas de lire les pages nécrologiques de Fraternité Matin et ce qui se passe à Zoukougbeu, à Niambézaria. Il faut regarder parce que notre vie est suspendue au contexte global

 

Quant à ce qui se passe entre Israël et le Hamas, on nous dit que le Hamas a attaqué Israël, c’est vrai. Mais pourquoi le Hamas a bombardé Israël. C’est ça qu’on ne dit pas. L’autre jour, Pierre Kipré m’a rappelé que c’était en 135, qu’on avait vidé la Palestine de tous les juifs. En 135 de notre ère ! Pour ceux qui veulent lire, je les renvoie à Flavius Josephe pour avoir des nouvelles fraîches c’est-à-dire anciennes. Les ayant vidé, ils se sont éparpillés dans le monde. Mais la terre n’est pas restée vierge. Ceux qui vivaient là, ont été retrouvés là en 1948, quand on a voulu implanter la nouvelle Nation des juifs après les horreurs de l’Holocauste que Hitler avait mis en eux. Je vous l’avais dit ici et je répète que les propositions qui avaient été faites étaient le Fouta Djalon pour créer le nouvel État juif, l’Ouganda et la Palestine. Dieu nous a gardés parce que c’était nous qui étions en première ligne. Peut-être que j’aurai été Hezbollah. (Rires). En allant s’installer en Palestine, ils ont dû dégager la terre pour que le nouvel État soit créé. Moi j’habite Mama. Vous voulez y implanter un État et mes parents et moi, on doit aller se faire voir ailleurs. Naturellement, on s’y oppose. La guerre entre ceux qui étaient là qu’on appelle aujourd’hui les Palestiniens et le Nouvel État d’Israël a duré jusqu’à ce qu’un jeune ingénieur qui a pris le surnom de Yasser Arafat devienne le leader des Palestiniens et se mettre à se battre et en même temps négocier pour trouver une solution. La solution qui a été trouvée, qui était à mon avis est la meilleure, c’est une solution à deux États : Un État Palestinien et un État Juif. Deux États dont les frontières vont être négociées et qui vont être côte à côte. Cette solution a permis de calmer la guerre. Et on s’est habitué à voir un Yasser Arafat non pas comme un combattant mais un négociant partout. Aux États-Unis, en France. Je l’ai rencontré avec Simon Pérez, je les ai rencontré tous les deux à l’international socialiste. Je crois qu’Odette Sauyet, tu les a vu aussi. Quand nous étions à Rome. C’était d’ailleurs embêtant pour moi parce Yasser Arafat habitait le même étage que moi. Quand je sors de mon appartement, je ne peux pas avancer, parce que c’était rempli de soldats palestiniens, garde de corps. Alors, solution à deux États jusqu’à ce que Georges Bush Junior des États-Unis et Netanyahou d’Israël refusent d’appliquer la solution à deux États. D’où la résurgence de cette crise. Donc quand on dit que le Hamas attaque, c’est ce qu’il faut dire. Voilà pourquoi ils attaquent. Parce qu’ils n’ont plus d’espoir d’avoir leur État comme ils veulent. Et c’est maintenant voyant le danger, la guerre se lever de nouveau, que l’administration Biden par la voie de son ministre des affaires étrangères revient à la solution à deux États. Mais que de morts ! Que de morts ! Que de morts pour revenir à une solution qui avait déjà été trouvé depuis. Donc espérons que cela va prospérer. Et qu’ils vont marcher vers la même direction. L’Afrique du sud a été la Nation courageuse. Et je suis fier de cela. Elle a déposé plainte contre Israël pour génocide. Pour ceux qui lisent la Bible, Gaza, c’est la où il y avait les Philistins qui avaient été Samson. Donc Gaza n’est pas une ville neutre. Elle est ancienne. Espérons que le caractère génocidaire de la lutte d’aujourd’hui va être reconnu mais surtout, espérons que les négociations vont aller vers la construction de deux États. Sinon, il n’y a pas d’issue. Donc voilà les deux grands conflits mais qui nous concernent. Aujourd’hui c’est l’Afrique du Sud qui est engagée mais parce que les autres chefs d’États africains ne sont pas courageux. Ramaphosa est courageux et l’Afrique du Sud est courageuse. Je salue les sud-africains pour leur implication dans la paix mondiale. Parce cette paix, quand elle est mise à rude épreuve, le monde entier n’est pas tranquille. Je vous ai parlé de ces deux problèmes, mais je ne sais même pas qui a dit un jour, je ne sais même pas comment les gens peuvent penser que l’Ukraine peut battre la Russie. Je ne comprends pas comment même l’Ukraine peut penser que les autres pays peuvent venir se battre pour elle. La Russie qui a marché avec ses soldats jusqu’à Berlin pendant la deuxième guerre. Mais je ne sais pas (Rires). Les gens pensent que quand on parle d’histoire, on a rien à faire, c’est pour s’amuser avec les faits passés. La Russie qui a marché avec ses soldats jusqu’à Berlin. Et ils ont retrouvé le corps de Hitler. Et depuis, on ne sait pas ce qu’est devenu le corps de Hitler. Si l’ONU veut vraiment la paix au Moyen-Orient, il faut remettre sur la table, la solution à deux États. Voilà ce que je voulais vous dire pour le monde pour ne pas que vous ne vous contentez pas de regarder les pages de nécrologie de Fraternité Matin.

 

En ce qui concerne notre pays, il y a des détournements. Même au niveau de la CAN, je ne sais pas s’il faut dire détournement d’argent ou de billets (Rires). Vous savez, nous on a gouverné pendant 10 ans. Je regarde le pays. Oui, les Ivoiriens sont frileux devant l’argent. Ils sont friands d’argent. Donc, moi je ne donnerai pas de leçons. Mais ce que je peux dire, c’est seulement de rappeler le comportement que j’ai eu à l’époque quand on parlait de détournement d’argent autour de moi, partout. Pour le café cacao, tout le monde parlait de détournement d’argent. La filière café-cacao que nous avons remis aux paysans. Quand j’ai dit, donnez-moi le Pouvoir pour qu je vous le rende, j’ai rendu le Pouvoir aux paysans effectivement. Et ce sont les Sansan Kouao, les Tapé Doh, Bléhoué Aka, etc, c’est eux qui géraient. Je me rappelle bien où le premier jour, j’étais ému de voir Tapé Doh annoncer à la télévision le prix d’achat du cacao et du café. C’était la première fois en Côte d’Ivoire. Quand on parlé de détournement dans la filière café-cacao, je ne veux pas accuser quelqu’un aujourd’hui, mais je veux leur dire ce que j’ai fait, en mon temps. J’ai écrit au Procureur. La lettre existe et elle est sur les journaux, elle est dans les archives de la Présidence. Je lui dit qu’on parle beaucoup de malversations dans la filière café-cacao. Enquêtez pour savoir si c’est vrai ou faux. Mais si vous enquêtez et que vous pensez qu’il y a de quoi poursuivre, alors poursuivez ! Et il a enquêté et il a poursuivi. Des gens qui étaient très proches de moi sont allés en prison parce qu’ils n’ont pas fait ce que je leur disait de faire. Ils ont fait ce que leur poche leur disait de faire. Donc ils sont allés en prison. Je peux rappeler ça à nos amis qui sont au Pouvoir aujourd’hui pour leur dire que c’est comme ça qu’on fait. Enfin, c’est une solution. On demande au Procureur de faire son travail et de le faire jusqu’au bout. Sinon, quand on laisse s’installer de rumeurs de détournements ici, de détournements là, ça paralyse l’économie. Donc, il faut veiller à rendre l’atmosphère saine et propre pour que l’économie puisse avancer. Chers amis, voilà ce que je voulais vous dire. Il y a moyen de sortir de ces goulags de la corruption. La Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays où il y a de la corruption. Le seul médicament, c’est de juger les corrompus, les chercher, les trouver, de les laisser s’ils ne sont pas réellement corrompus et de les condamner s’ils sont réellement corrompus. C’est ça qu’il fait faire. Chers amis, voilà ce que je voulais vous dire.

 

Maintenant au niveau du Parti, j’ai reçu, il n’y a pas longtemps, le président exécutif et le secrétaire, le président du CSP n’était pas là parce qu’il était en deuil. Yako ! Il faut absolument gagner la bataille de l’implantation de notre Parti. Parce que j’entends des gens dire : « oui, on veut que Gbagbo vienne ici » Oui, je peux bien venir, mais ce n’est pas moi qui implante le Parti. C’est eux, parce que de toutes les façons, si moi je viens, il y aura toujours une foule qui viendra. Mais qu’en est-il de l’implantation ? Quand quelqu’un a un problème, il dit : « je veux voir Gbagbo, je veux voir Gbagbo ». Mais enfin, tu es dans un village reculé de Danané, tu es à Sipilou là-bas et tu dis que tu veux voir Gbagbo. Mais Gbagbo va faire quoi ? Tu as des problèmes avec les gens de Sipilou. Réglez vos problèmes. Après Gbagbo peut venir vous rendre visite et vous remercier, vous féliciter d’avoir régler vos problèmes. Mais vous ne pouvez pas lui demander de venir comme un américain : « oui, euh, je suis là. Non hein ». Il y a eu un problème entre les femmes après les élections. Mais je vois partout : Gbagbo a réglé le problème. Bon, c’est mon bon nom. Mais si les femmes elles-mêmes n’avaient pas décidé de régler leur problème, la réunion que j’ai convoquée, c’était zéro ! Elles ont discuté et après je les ai reçues. J’ai juste repassé. Mais si le linge est sale, si tu repasses, c’est la saleté que tu reprends partout. Donc implantez le Parti.

 

Pour ce qui concerne le Comité de Contrôle, j’ai aussi entendu des gens m’appeller à intervenir. Je voudrais faire une précision. Au Congrès, il y a deux entités qui sont élus directement par le Congrès. Il y a le président du Parti, c’est-à-dire moi, donc ma légitimité repose sur l’élection du Congrès et il y a le comité de contrôle dans son ensemble qui est élu par le Congrès. Moi je n’ai pas le droit d’aller enlever quelqu’un. Non, ce n’est pas le secrétariat général où c’est moi qui nomme les gens. C’est le comité de contrôle. J’avais pensé à convoquer un Congrès extraordinaire pour régler la question, mais là aussi, il faut que je passe par le comité central ou bien alors j’attends le nouveau Congrès qui va arriver en 2025. Mais ça c’est une chose. L’autre chose, au Comité de Contrôle, c’est les actes de banditisme posés contre la présidente du Comité de Contrôle en sa demeure. Ça s’est différent. Ce n’est pas le rôle du Comité de contrôle, l’agression contre la Dame du Comité de Contrôle. La Dame vous invite chez elle. À cause du manque de lieu, beaucoup de nos réunions se font à nos domiciles. Moi-même j’ai convoqué plusieurs réunions du CSP chez moi à domicile. J’ai même convoqué, plus d’une fois, des réunions du CSP élargi à mon domicile. Et tu viens et tu fermes la porte sur elle et tu mets la clé dans ta poche croyant qu’on ne te voit. Mais on te voit cher ami. Et tu mets ça dans ta poche et tu t’asseois. Et quand tu vois que ça chauffe, tu approches une table doucement et puis tu déposes sur la table. Mais on te voit. Je n’aime pas ça parce qu’il faut agir clairement. Un Parti politique, on y vient librement. Personne n’est obligé de venir dans un Parti. Tant qu’on vient librement, on part librement. Si tu n’es pas majoritaire, veux qui sont majoritaires l’emporte et vous passez à chose. Mais on ne peut pas jouer comme ça aux petits bandits. Vous vous levez, vous êtes 15 sur 61 membres et vous dites « Oui, on l’a démet ». Mais vous êtes qui ? Démettre quelqu’un qui a été élu par le Congrès ? On l’a demi dans son jardin d’ailleurs hein. Et si ces enfants étaient là et qu’ils s’étaient précipité sur vous pour vous battre. Il y a des comportements qu’il ne faut pas avoir. Nous sommes un Parti où il y a des gens qui ont exercé le Pouvoir d’État. Il faut agir en conséquence. Et ça, cet acte n’a rien à voir avec l’attitude du Comité de Contrôle. J’ai demandé au Président Exécutif de déposer plainte auprès du conseil de discipline. Je n’ai pas encore eu la suite. Mais, l’affaire suit son cours parce que je veux qu’on soit découragé, dans notre Parti de poser des actes de délinquances. Et qu’on pose des actes de maturité. Ago Marthe, tu peux ne pas l’aimer, c’est ton droit, mais il y a des droits que tu n’as pas : fermer la porte sur elle. Tu es qui ? Pourquoi ? Il y a des choses qui se font pas ! Il ne s’agit donc pas d’un dysfonctionnement du comité de contrôle. Ça un Congrès tranchera. Mais il s’agit d’un acte de banditisme. Et je ne peux pas accepter cela !

 

Chers amis, nous avons beaucoup parlé. Vous m’avez souhaité une bonne année. À vous, je vous demande d’être focus sur les batailles qui viennent. Soyez motivés pour les batailles qui viennent. Je souhaite que vous soyez gaillards et gaillardes. Je souhaite que vous soyez forts. Je souhaite que vous soyez conquérants. Sur tous les terrains où vous serez, soyez conquérants ! On ne gagne pas en politique si on n’est pas conquérant. Soyez conquérants ! Ce sont les conquérants qu’on connait. Battez-vous ! Battez-vous ! Battez-vous ! Battez-vous, le Parti est avec vous. Je vous remercie !

 

Tché Bi Tché, avec Sercom

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