Grande fête des moissons : Ediémou fait le bilan

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Le dimanche 27 novembre 2022, la paroisse Saint Raphael de Vridi, la paroisse Mère de l’église du Christianisme céleste de Côte d’Ivoire célébrait sa 42e édition de la fête des moissons. Que retenir succinctement de cette célébration ?

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La fête de moisson est un sacrément qui accompagne l’église du christianisme céleste. Elle a donc une définition bien précise. Je bénis Dieu et son fils Jésus-Christ sous l’autorité du Saint-Esprit qui nous a permis de voir le prophète que nous appelons affectueusement le PPF, le président prophète fondateur, le pasteur Samuel Biléou Joseph Oshoffa. Qui, en son temps, nous a montré la différence entre tous les chrétiens célestes, ceux qui font la moisson pour chercher de l’argent et ceux qui ne voulaient pas faire la moisson pour ne pas tomber dans la cupidité. Lui et son groupe disaient que la moisson est un moyen qui permet à l’homme de juger son amour pour Dieu. En partageant ce jour-là avec l’église, avec la paroisse parce que Dieu existe comme le font les musulmans pendant le Ramadan, le jeûne, la nuit du destin. C’est pour cela que nous avons été heureux de suivre les conseils du prophète. Et depuis que le Dahomey, le Bénin, a fermé l’église et que le président Félix Houphouët-Boigny dont le 29e anniversaire de son décès est fêté ce jour, malgré tout ce que le diable a fait, c’est ici en Côte d’Ivoire que notre président n’a pas fermé l’église. Et le prophète a donc délocalisé le pouvoir de l’église du christianisme céleste de Porto Novo à Abidjan. Etant en exil, il ne pouvait pas faire quelque chose. Et l’église étant fermée au Bénin, il fallait trouver un pays pour garder l’église dans ses fondamentaux. Et c’est la côte d’ivoire qu’il a choisie. La grâce de la cote d’ivoire, c’est que lorsqu’il nous a appelé, nous n’avons pas refusé, bien que jeune avec des moyens de vivre cette jeunesse, pour chercher l’avenir dans le monde. Mais il a plus à Jésus-Christ de m’orienter vers le prophète. Depuis 1981 jusqu’à 2022, ça fait 42 ans, nous n’avons pas raté un seul rendez-vous de la fête des moissons. Le diable est passé par tous les moyens pour nous décourager, pour nous humilier, il n’a pas réussi. La gloire est à Dieu. La gloire est à Christ, la gloire est au Saint-Esprit. Et cette 42e édition qui est le chiffre 6, le chiffre du diable, apocalypse 6, verset 13, le prophète nous avait dit de renverser le chiffre 6, Satan cherchera à s’emparer de la création, mais Dieu a créé le monde en 6 jours, le 7e jour il s’est reposé. Dieu a tout accompli. On a commencé la moisson à 9h, et on a terminé à 16h 30. Aucun pays n’a pu faire cela à part le Bénin où l’église est née. Et au Nigéria où ils font la vente de charité, le dimanche et le lundi. On a mis le sérieux dans le culte en présence de religieux. Le forum national des confessions religieuses était là. Le premier magistrat de la commune de Port-Bouët, pour la première fois, comme en 1981, le président Houphouët-Boigny nous a aidés, on a vu le président Auguste Denise, le président Alphpnse Boni, mon ministre Séri Gnoléba et Mme Aka Angui, maire de Port-Bouët, eh bien, nous avons été heureux, au moment où le diable croyait que tout est fini, le maire, Dr Emmou, est venu est venu parachever la beauté de la fête. Dieu est toujours en Côte d’Ivoire.

 

Au cours de cette cérémonie des fidèles, des gradés ont juré fidélité à Dieu. Quelle est la symbolique de cet acte ? est-ce à dire qu’ils n’étaient pas fidèles au Christ ?

Se consacrer à Dieu est une cérémonie. Et il y a des paroles fortes qu’on doit dire au diable. Le prophète Oshoffa l’a fait avec moi. Le prophète Agbaossi l’a fait avec la Côte d’Ivoire, avec moi. Les ivoiriens n’ont jamais fait cette cérémonie. A cause du chiffre 42, il fallait que nous quittions le diable pour venir à Jésus-Christ. Il fallait le dire publiquement que nous ne sommes pas au diable, mais plutôt à Dieu.  Il fallait se séparer du diable. Ces fidèles ont dit : « nous voulons suivre Jésus-christ en vérité et en esprit. Car Jésus même a dit en Jean chap 17 verset 19, il dit à son père : « Père je me sanctifie à cause d’eux pour qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Jésus est la vie. Jésus est le chemin. Satan est la vie. Satan est le chemin. Jésus est la vérité. Satan est le mensonge.  C’est le mot pour se séparer du diable. On jure fidélité à Dieu. Nous devons tout faire pour ne pas mentir. Pour ne pas faire de faux témoignage sur quelqu’un. Le prophète Oshoffa nous disait dans Zacharie 8,16, dans Proverbe 17,17 : « un ami aime tout le temps. Au moment du malheur, l’ami devient un frère ». C’est cela le secret de notre église. C’est cela que nous allons désormais enseigner aux fidèles.  Lorsque le diable veut vous séparer, soyez frères, le diable ne réussira pas car le diable a peur du mot frère. Au moment où Satan vient mettre palabre entre deux familles, dites : « piétine-moi je te demanderai pardon ». C’est cette leçon qu’un chrétien céleste doit apprendre et appliquer. Je compte rencontrer les jeunes les 13 et 14 décembre 2022, avant d’aller en pèlerinage, le 16 décembre.

Avant la 42e édition de la fête des moissons, vous avez célébré en 2020, vos 45 ans de vie sacerdotale. A quel symbole fort devons-nous attendre pour la paroisse ou pour vous personnellement quand on sait que votre vie sacerdotale et celle de la paroisse Mère de Vridi se confondent…

Ce 6 décembre je suis allé à Yamoussoukro où j’ai dormi à l’église, je remercie au passage un devancier qui a offert à l’église un terrain pour accueillir la radio de l’église. Sans révélations, le peuple est comme une voiture sans frein qui finira par tomber. Le don de Dieu à l’Afrique, c’est que rien ne peut se faire sans la révélation. La révélation de 2023 dit que d’est un nouveau temps que Dieu va imposer à la terre sa puissance. Du coup ceux qui vont marcher selon sa volonté, qui vont obéir, seront dans le plan de Dieu. L’année 2023 est l’année de Dieu. Et Ediémou s’est consacré à Dieu, sans moyens. Après Houphouët-Boigny Dieu a consacré 50 personnes par qui la Côte d’Ivoire sera bénie.il ne reste plus que 5 qu’on ne connait pas. Mais nous devons les booster, en faisant en sorte que ceux qui ont accepté de se consacrer à Jésus-Christ ne fassent que ce que Oshoffa a reçu, pour que nous ayons « le tali takun » (Aussitôt demandé, aussitôt obtenu). L’enseignement d’Oshoffa que Dieu lui a donné en 1947 pour effacer la marque de Satan sur les hommes. Grace à Dieu la Côte d’ivoire a été évangélisée. Grace à Dieu la Côte d’Ivoire a eu un pasteur, je suis un pasteur. C’est à mon tour de prendre cela au sérieux.  Le christianisme céleste est une affaire spirituelle. C’est ce que je veux enseigner à mes frères.  Nous allons faire un synode bientôt pour appliquer le papier que nous avons reçu de l’Etat avec force, pas de kalash, avec une force spirituelle. Ce que Houphouët a fait , ce que Oshoffa a enseigné c’est ce que je vais enseigner

 

Dans les statuts de l’église que vous rédigez en ce moment, vous inscrivez dans les marbres la destination de Porto Novo comme le lieu de pèlerinage en Noël, et Iméko comme un lieu de pèlerinage au quotidien pour s’incliner sur la tombe du prophète.  Vous ne semblez pas varier d’un iota sur le lieu du pèlerinage. Pourquoi ?

 

L’ami, on l’aime tout le temps. Au moment du malheur, l’ami devient frère.  L’ami doit aimer Porto Novo tout le temps. Porto Novo insulte, humilie tout le temps Ediémou. Mais Ediémou doit aimer Porto Novo tout le temps. Au moment du malheur, je dois aller à Porto Novo tout le temps. Oshoffa m’a dit : « il vaut mieux chercher la paix qu’avoir raison ». Il a dit : « piétine-moi, je te demanderai pardon ».  C’est l’enseignement que nous avons reçu. C’est ce que nous devons appliquer, et non suivre la masse. Plus le mensonge est gros, plus le peuple adhère au mensonge. Je suis en mission. J’ai eu un maitre, Jésus-Christ, par Oshoffa. Il nous a dit du 20 au 22 décembre allez à Iméko. Du 22 au 24 d décembre, allez à Sémé Plage, à Porto Novo. Le message, le pèlerinage, c’est nulle part ailleurs, c’est à Porto Novo. C’est une décision divine. Je ne peux pas aller contre.

 

Votre message aux fidèles…

Avec papa Oshoffa, je veux dire à mes frères, il est temps de quitter l’homme animal pour devenir homme spirituel. Parce que Dieu existe. On doit ressembler à Dieu à travers la vierge Marie.

Entretien réalisé par Yeshua Amashua

 

 

 

 

 

 

 

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