CIE/Privé illégalement d’électricité, un homme du 3e âge bloque une caisse de l’agence de Djibi (Angré)

Ce jeudi 25 septembre, les agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Agence d’Abidjan Cocody Angré-Djibi  ont vécu un  moment difficile. En effet envahi par un nombre impressionnant de clients plongés dans le noir, alors que CIE n’a pas assuré la distribution des factures d’électricité. Il était un peu plus de 15h lorsque le « vieux »( appelons-le comme ça)arrive à l’agence. Il est reçu par une caissière. Les échanges sont courtois jusqu’à ce que le vieux hausse le ton. « Indiquez-moi la porte de celui qui est supérieur à vous pour trouver une solution à mon problème. Si je n’ai pas payé ma consommation qu’on coupe le courant là, je suis d’accord. Mais vous ne m’avez-pas envoyé de facture, je ne peux accepter que ma famille reste dans le noir.  Au fil des échanges, la caissière finit par proposer de rétablir le courant et faire payer le vieux ce lundi. « Là c’est une solution », répond le vieux ». Mais tout se gâte lorsque la caissière a demandé au vieux de partir et que courant serait rétabli. « Non je ne sortirai pas d’ici si le courant n’est pas rétabli. Séance tenante, le vieux appelle son épouse et lui dit de le rappeler si le courant est rétabli. Les caissières confuses devant la détermination du vieux s’exécutent et remettent le courant en marche. La confirmation est donnée par l’épouse du vieux. Ouf tout est bien qui finit bien. Le vieux quitte la caisse pour que d’autres clients s’installent pour la plupart, avec même le sujet du jour : coupure d’électricité alors que les factures ne sont pas distribuées aux clients. « On s’excuse », voila la seule explication donnée. Mince quand même. Ce sont les aléas du monopole. On en abuse goulument en humiliant les clients. Plus grave, la CIE a encaissé des pénalités de retard. Pour des factures qui n’ont pas été distribuées pour savoir la date limite de paiement. Comme on le dit dans la rue abidjanaise « ça ne va pas aller quelque part ». Chapeau bas au vieux qui a montré à la CIE que « trop c’est trop » et qu’il y a des limites à ne pas franchir. Toute honte bue, la CIE a procédé à la distribution des factures ce vendredi 26 septembre avec comme date limite le 9 octobre prochain. Pourquoi alors avoir encaissé des pénalités sur des factures non distribuées ? C’est ni plus ni moins un vol organisé et ces pénalités doivent être restituées, si la Côte d’Ivoire est encore un Etat de droit. Mettre la charrue avant les bœufs pour humilier et voler le peuple, la stratégie est malsaine.

TBT.