3e édition des JNCE-CI : Des revenus décents aux producteurs au centre des réflexions

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« Au nom du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, je déclare ouverte la troisième édition des journées nationales du commerce équitable ». C’est en ces termes que M Kouassi Bernard dudit ministère, représentant le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, a ouvert les deux jours, 22 et 23 mars 2024, de réflexions des journées nationales du commerce équitable, à l’auditorium de la CAISTAB, Plateau, autour du thème : « le commerce équitable et durabilité des filières agricoles ». Et de souligner : « si la Côte d’ivoire en termes de volume de productions brutes occupe une position honorable sur l’échiquier mondial des pays à vocation agricole, il convient toutefois de souligner que notre agriculture fait face à des défis qui sont d’actualité, à savoir la production durable et les revenus décents aux producteurs.  Non sans préciser que s’agissant de la filière café-cacao, on note la mise en place de la norme ARS1000 qui promeut une production durable. Cette nouvelle norme, a-t-il poursuivi, a été validée par décret présidentiel depuis le 8 juin 2022. Objectifs, a-t-il ajouté, promouvoir, structurer et soutenir efficacement les producteurs de la filière cacao et leurs entités reconnues ; améliorer le revenu des producteurs et la résilience de leurs moyens de subsistance ; traiter les questions relatives à la qualité du cacao, à la traçabilité, aux pires formes de travail des enfants, à la déforestation et au changement climatique ». Bien avant lui, Kobenan Paul du réseau ivoirien du commerce équitable, le maitre d’œuvre de cette cérémonie, a  rendu un hommage appuyé à ceux qui accompagnent sa structure. Non sans préciser qu’elle (structure) agit pour le bien-être des producteurs en sensibilisant les acteurs de la chaine des valeurs du commerce équitable. Pour sa part, Touré Aboubacar, représentant le ministre des eaux et forêts a tiré la sonnette d’alarme sur la disparition du couvert forestier ivoirien. « De 16 millions d’hectares au début des années 1960, le couvert forestier couvre en 2020 à peine 3 millions d’hectares. Si rien n’est fait les forêts disparaitront » a-t-il alerté.  Face à cette situation, a-t-il informé l’auditoire, les autorités gouvernementales ont pris des mesures pour porter cette couverture à 20 pour cent de la superficie du territoire national d’ici 2030.

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