2ème numéro de « C’ la pause STA » : Dr Charlemagne Nindjin fait des propositions de réformes pour l’Université Nangui Abrogoua
Les Enseignants de l’UFR Sciences et Technologies des Aliments (STA) de l’Université Nangui Abrogoua (UNA) se sont retrouvés le jeudi 27 avril 2023 dans le cadre du 2ème numéro de la tribune mensuelle dénommée <<C’la pause STA>>.
Cette tribune dédiée aux Enseignants Chercheurs leur permet de se retrouver de façon mensuelle à l’heure de leur pause pour échanger sur différentes thématiques.
Pour ce 2ème numéro de <<C’la pause STA>> il est revenu au Dr Charlemagne Nindjin du Laboratoire de biochimie alimentaire et de technologie des produits tropicaux d’exposer sur le thème <<Propositions de réformes à l’Université encourageant l’approche chaîne des valeurs dans les projets de recherche et la culture entrepreneuriale auprès des apprenants : le cas du Laboratoire de biochimie alimentaire et technologie des produits tropicaux>>.
Dès l’entame de son exposé, le conférencier a présenté l’Université Nangui Abrogoua et ses objectifs stratégiques. Il a fait savoir qu’à l’UNA, la recherche porte sur les domaines de l’environnement, l’alimentation et les sciences exactes.
Comme organes impliqués dans la recherche à l’UNA, il a cité entre autres le Conseil scientifique, l’école doctorale, les unités de formation et de recherche.
En termes de défis, Dr Nindjin n’a pas manqué de soutenir qu’il existe une inadéquation entre la formation octroyée et l’emploi des jeunes diplômés. Et aussi l’impact de la recherche sur la société.
Face à ses défis, il a souligné que des engagements ont été pris par les responsables de l’UNA, à savoir de faciliter la contractualisation des équipes de recherche avec les entreprises partenaires, une implication des professionnels dans les organes de décisions de l’UNA.
Comme innovations à apporter et de défis et opportunités qui existent à l’UNA, il a expliqué qu’il y a des unités de production animale et végétale qui, selon lui, ont une double fonction à savoir un plateau technique pour des projets de recherche innovants et l’apport des ressources financières additionnelles.
<<Cependant, il existe des faiblesses dans l’atteinte des objectifs assignés. Les unités de recherche sont sous équipées, une gestion peu réglementée, une faible stratégie de production orientée vers le marché, des unités non constituées en hall de technologie, absence de textes réglementant la recherche à l’Université, absence d’articulations entre les laboratoires, le service de valorisation, les pôles de recherche et l’école doctorale>>, a-t-il expliqué.
Le conférencier, en guise de solutions d’innovations, a proposé de créer une Commission formation, une Commission de développement à l’échelle du Laboratoire avec la mission de capitalisation des résultats de recherche en recherchant l’innovation, la validation et l’application, la création de startup de Chercheurs et d’étudiants axée sur l’approche chaîne de valeurs des spéculations marchandes étudiées.
TN