Dans l’interview qu’il nous a accordée dans l’après-midi du samedi 6 mars 2021, le président de l’église du christianisme céleste de côte d’ivoire fait un tour d’horizon de l’actualité nationale, mais surtout plaide pour une réconciliation entre les trois leaders politiques pour impulser la réconciliation des Ivoiriens.
Selon nos informations, le tout nouveau ministre de la réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB associerait des leaders religieux dont vous-même à sa mission. Confirmez-vous ces informations ? Si oui, qu’est-ce qu’il vous demande concrètement ?
Ce que j’ai noté en 2020 et 2021, c’est que le président Ouattara fait le sacrifice de réconcilier les Ivoiriens. Mais chacun a son honneur. En politique le ministre Kouadio Konan Bertin a été opposé aux présidents Bédié et Ouattara. Parce que du PDCI, il est devenu indépendant pour devenir adversaire au président Ouattara. Mais il a plu au président Ouattara de le nommer ministre. Ce ministre est à équidistant de Bédié et Ouattara. si nous prenons le contraire des choses c’est le fils de Bédié, c’est le fils de Ouattara. il peut servir de maillon de réconciliation entre les président Bédié et Ouattara. Pour revenir à ta question oui, le ministre a une cellule religieuse pour l’aider à la réconciliation. Parce que la réconciliation est une affaire de Dieu. Il faut des prières. Ce n’est donc pas faux il a approché des leaders religieux chapeauté par le prophète pasteur GOHORE.
Et qu’est ce qu’il vous demande concrètement ?
De l’accompagner en prières. La prière étant l’ultime salut de l’humanité. Il veut être à nouveau en harmonie avec son papa Bédié. Pour ce faire il faut sans cesse prier. Il veut se réconcilier avec le président de la république, il veut se réconcilier avec tout le monde pour réussir sa mission.
Il y a projet de rencontre entre les présidents Bédié et Ouattara. Leur deuxième rencontre post- présidentielle du 31 octobre 2020 est en projet. Vous aviez proposé dans une interview une rencontre à trois avec Laurent Gbagbo. Maintenez-vous cette proposition. Si oui sur quoi devait porter leurs discussions ?
Je disais simplement que les leaders en côte d’ivoire ont côtoyé nanan Houphouët-Boigny. Les présidents Bédié et Alassane étaient ensemble. Je pense qu’ils doivent demeurer « un ». le président Gbagbo était et demeure le chef de l’opposition. Pourquoi il faut toujours deux contre un. Le diable a peur de l’unité des trois. Nous devons arriver à mettre les trois, ensemble. En mettant les trois ensemble avec Houphouët-Boigny comme dénominateur, on fait la côte d’ivoire. Je dis toujours qu’on n’est pas loin. Si nous faisons la politique de don de soi pour la côte d’ivoire l’espérance promise à l’humanité, le refrain de notre hymne national sera traduit en acte. Dieu nous montre que tous les modèles démocratiques ont échoué. Il est temps que la côte d’ivoire ce pays de la vraie fraternité dans l’union discipline et travail puisse avoir son propre code. Pour qu’on vive la paix dans ce pays il faut que nos trois leaders se retrouvent. Je pense toujours à cela.
Parlant de Laurent Gbagbo, il aurait fixé son retour à mi-mars. Un commentaire ?
Gbagbo n’a pas dit cela. Ce sont des gens qui parlent et font croire que c’est Gbagbo. Vous ne le connaissez pas. Tu as déjà tes passeports. Dis merci et continue de discuter avec les autorités pour ton arrivée. On n’impose pas une arrivée à des autorités.
Quel bilan faites-vous de votre récente tournée pastorale à Abobo ?
Notre église fondée par le président fondateur Samuel biléou joseph Oshoffa est une église révélée.
Nous sommes sortis pour visiter chaque paroisse. Et chaque paroisse a reconnu que le temps est venu pour se conformer à la vérité au sein de l’église. Ma joie fut grande à la paroisse « Jéhovah Elohim », qui la paroisse de Kakou Jules, le papa de FLORE. J’étais heureux lorsqu’il a dit à son chargé de paroisse, parlant de moi, « le monsieur que vous voyez, c’est lui qui nous a reçus à l’église, et c’est lui qui baptisé ma famille et moi ». J’avais la chair de poule pour cette vérité. Il n’est pas avec nous mais il revient. C’est le temps de la vérité dans notre église. Cette vérité me donne un nouveau courage, une nouvelle force. J’ai été aussi heureux d’entendre que le nom donné à la paroisse à Ebimpe est sainte vierge marie. Heureux en tant qu’ancien sportif de voir une paroisse non loin du stade d’Ebimpe. La côte d’ivoire n’est donc pas perdue, elle est dans le tempo de Dieu. D’angré jusqu’à Abobo, j’ai eu l’immense satisfaction dans toutes les paroisses visitées. On a prêché pour dire qu’ Oshoffa a reçu l’église en français. On a vu que les fidèles étaient attentif aux messages, et qu’ils les ont compris. le saint esprit est descendu pour travailler avec ceux que Dieu a choisis. On a profité pour leur parler du comportement qu’ils doivent avoir durant cette période de carême, aussi bien des églises africaines que de l’église catholique. Nous leur avons enseigné d’avoir un comportement divin, un comportement christique qui est amour, amour et amour.
Quel message pouvez vous livrer aux ivoiriens dans l’attente des résultats sortis des urnes des législatives du 6 mars 2021 ?
En côte d’ivoire il faut que nous sachions qui nous sommes. Si nous savons qui nous sommes nous allons tout faire pour garder notre identité, pour conserver notre valeur. A travers ce que nos prophètes nous ont dit, nous l’appuyons avec ce que le général Poncet a dit : « il dit si vous voulez voir Dieu, allez-y en côte d’ivoire ». Mais là où il y a Dieu il y a le démon. Nul ne peut remplacer l’expérience. On a eu un peu d’expérience pour ne plus nous battre. Ces législatives arrivent au moment du carême des église africaine révélée et de l’église catholique, elles doivent être des élections de paix, de tolérance, d’amour et de consolation. Toute la c ôte d’ivoire doit savoir que notre deuxième religion c’est la paix. On doit pratiquer la paix. An plan matériel, Houphouët dit la paix n’est pas un vain mot c’est un comportement. Au plan spirituel, on dit la paix c’est votre religion. mieux vaut chercher la paix qu’avoir raison doit être notre manière de penser, notre nouvelle manière de respirer, de chanter, nous devons être la patrie de la foi nouvelle. Nous devons avoir une nouvelle foi, la foi en Dieu pleinement. On dit tout ce que Dieu fait est bon. Celui qui a le succès, c’est bien. Celui qui a l’échec doit savoir que l’échec est un succès remis.
Le héros est celui qui domine le mal c’est celui qui domine ses défauts. Nous tous devons faire le sacrifice pour éviter tout débordement. Pour éviter tout ce qui peut faire entorse au prochain. Tout ce qui peut faire du tort à la côte d’ivoire. Chacun doit être un instrument de tolérance, de pardon, de réconciliation et de paix.
Votre mot de fin
Nous sommes en côte d’ivoire dans un pays de révélations. Toutes les religions tendent vers un seul Dieu. Ce qui veut dire que nous sommes des frères. Je veux que la côte d’ivoire soit dans le tempo de la prophétie. On ne peut pas vivre sans nuire, mais notre vie nuisons le moins possible. Nanan a fait fermer la prison d’assabou. Et il n’a plus mis quelqu’un en prison. Comme le disent les saintes écritures l’ivraie et la bonne graine poussent ensemble. On ne peut pas se réconcilier, c’est possible d’apprendre à vivre ensemble. Le vivre ensemble, en acceptant l’autre, c’est possible, chacun avec ses idées
Aux chrétiens célestes, je voudrais leur dire que le mensonge a été établi. Car un chef du diocèse n’est remplacé qu’après sa mort. Il a fallu que mensonge enlève Ediémou de son poste de chef de diocèse. Et c’est quand on a enlève Ediémou de son poste de chef du diocèse que la Côte d’ivoire a été spirituellement divisée. Le Bénin a choisi Agoussou Denis, le Nigeria a choisit Dahouet. Ensuite, le Bénin a choisi Moulot Nicolas, le Nigeria a choisi Zagadou à la mort de dahouet.par la suite le Bénin a choisi Konan Germain
Par la suite papa Agbaossi a estimé qu’on a commis trop d’erreur. Et qu’il fallait remettre Ediémou à sa place. Quand je suis revenu à ma place, il a fallu que le président Gbagbo fasse enquête au Bénin et au Nigeria, par le ministre des cultes Gnonkonté Désiré. L’enquête par son verdict a reconnu Ediémou comme unique chef du diocèse. Des chrétiens célestes, par leur malhonnêteté intellectuelle, morale spirituelle ont fait croire le contraire. Nous leur demandons de publier maintenant la vérité. Dieu bénit ceux qui obéissent, il maudit ceux qui désobéissent. Je demande aux chrétiens célestes, à cause du prophète oshoffa, à cause du doyen sarassoro qui a vu le prophète, de venir là où le prophète a place l’église dans la main d’Ediémou pour continuer à apprendre. Tout le reste c’est du mensonge. Mieux vaut chercher la paix qu’avoir raison. Mais nous leur disons que le temps est arrivé de croire en Dieu. C’est Oshoffa lui-même qui a désigné Ediémou. Et Ediémou a donné l’onction au bénin, au Nigeria, partout dans le monde. Je n’ai plus rien à prouver. Le premier ivoirien qui a baptisé en côte d’ivoire, c’est Ediémou. Le premier pasteur qui donné l’onction ici, c’est Ediémou. Nous ne voulons plus parler. Nous voulons prier. J’attends que tout le monde soit « un » pour nos prières portent. Pour que nous allions au lieu où Oshoffa a mis la bénédiction. C’est mon souhait. Comme en 2015je souhaiterais que les élections de 2021 soient apaisées, qu’il y ait divorce entre élections et violences, et qu’on ait mariage entre élection et paix.
TBT