Zadi Anderson, la soixantaine, chef d’entreprise est un promoteur de spectacle et producteur d’artiste dans le milieu de la diaspora ivoirienne en France . Pour ce faire cet homme d’affaire ivoirien tient la carrière de plusieurs musiciens ivoiriens de la diaspora. Le premier grand concert à guichet fermé de la diva Chantal Taïba, après son installation en Hexagone, c’est lui. « C’est une grande chanteuse ivoirienne, je suis ‘‘prêt’’ pour elle », avoue Zadi Anderson par téléphone depuis Paris. Les concerts du précurseur du laba-laba, Sehia Luckson Padaud, au bord de la Seine, c’est également lui. Le nouvel album du talentueux chanteur tradi-moderne du centre-ouest, Gnahoré Driga, qui sort bientôt en France et en Côte d’Ivoire, est aussi une production de Zadi Anderson. « Promouvoir la culture ivoirienne en France à travers la musique qui est ma passion, est à la fois un devoir et un sacerdoce », confie-t-il. Avant d’ajouter : « J’ai cependant un penchant particulier pour la musique tradi-moderne, à l’image de Gnahoré Driga que je produis en ce moment, parce que c’est le socle de notre culture, qui fait notre identité. Nous ne devons pas la perdre, même si nous vivons en France »., soutient Zad La musique ivoirienne ne peut pas trouver meilleur avocat. Et les artistes ivoiriens le lui rendent d’ailleurs bien.
Renaud Djatchi