Georges-Armand Ouégnin, président de la coalition de partis de l’opposition, Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) a animé un point-presse le vendredi 23 mars 2018 pour exprimer l’indignation de son mouvement face à la répression policière dont ont été victimes les manifestants de la marche du jeudi 22 mars. A en croire le conférencier, si cette marche pacifique a sombré dans la violence, c’est dû au fait que le régime refuse de reformer la Commission électorale indépendante, ce, malgré la décision de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples(Cadhp). « La commission électorale indépendante ivoirienne (Cei), dans sa composante actuelle, ne peut se permettre d’entreprendre l’organisation d’une quelconque élection tant qu’elle n’est pas reformée en profondeur », avait décidé l’organe africain.
« EDS entend maintenir la pression jusqu’à ce que la Côte d’Ivoire soit dotée d’une CEI indépendante », a déclaré Georges-Armand Ouégnin. Poursuivant, le président d’EDS soulignera aussi que « ce qui s’est passé le jeudi 22 mars, montre aux yeux du monde que ce régime est un régime de non droit ». Avant de mettre fin à sa rencontre avec les médias, le premier responsable de EDS a remercié tous les « combattants » qui sont sortis pour exprimer leur ras-le-bol, particulièrement les militants du PDCI et du RDR qui leur ont apporté leur soutien.
Aaron KANIE