Les agents de l’administration centrale de l’enseignement technique menace d’entrer dans une phase active à travers une grève illimitée, après un préavis de grève déposé le 20 mars 2018, sans obtenir une oreille attentive à leurs revendications.
« Malgré de nombreuses démarches entreprises en vue de trouver une issue apaisée aux revendications, Bakayoko Ly Ramata (Ministre de l’Enseignement supérieur) n’a pas daigné jusque-là à répondre favorablement à ses collaborateurs (…) Après un ballon d’essai concluant du point de vue de la mobilisation, le personnel administratif et technique s’est engagé à durcir le ton à travers une grève illimitée à partir du 24 avril 2018, jusqu’à la satisfaction totale des revendications qui devront être mutualisées par la signature d’un acte portant instauration des primes trimestrielles », a déclaré, le secrétaire général du SYAAC, Modeste Zoulou, à la suite d’une décision prise à l’issue d’une Assemblée Générale, le 12 avril dernier.
Très en colère face à ce qu’ils qualifient de mépris de la part de l’autorité de tutelle, les agents de l’administration centrale disent être prêts à aller jusqu’au bout cette fois-ci. Ce, en dépit des désagréments que cela pourrait causer, notamment avec le blocage des soutenances du BTS pour environ 400.000 candidats; l’impossibilité de retrait de diplômes par les étudiants en quête d’emploi ; l’interruption des procédures d’équivalence ; le blocage dans le traitement des dossiers de bourses des étudiants.
Si rien n’est fait d’ici-là, le milieu de l’Enseignement Supérieur pourrait à nouveau être secoué les jours à venir.
Josué Koffi