C’est fait. La création de l’UDR : l’Union pour la Défense Républicaine vient d’être concrétisée. A seulement deux années des prochaines échéances présidentielles, les partis politiques ne cessent de se créer pour la compétition de 2020. C’est l’exemple de l’Union pour la Défense Républicaine (UDR).
En effet, l’ex-président de la cour suprême, Tia Koné, l’un des cadres de l’UDPCI a claqué la porte pour créer l’UDR. Pourquoi quitter l’UDPCI, cet emblématique parti politique influent de l’Ouest du pays ?
L’ancien locataire de la Cour Suprême, Tia Koné, a donné les raisons de son départ du mouvement fondé par feu Robert Guéï, comme rapporté ce lundi par des sources concordantes. « Il ne faut pas regarder l’UDR par rapport à l’UDPCI, confie-t-il. L’UDPCI est un parti dans lequel nous avons milité un certain temps. Comme je l’ai dit, quand le père commun vous a laissé en héritage une maison et que vous ne pouvez pas vous entendre pour y vivre en paix, il vaut mieux, pour sauvegarder votre fraternité, vous séparer. Que chacun aille construire sa petite maison d’où, peut-être un jour, ils peuvent revenir ensemble pour fraterniser encore et vivre en paix dans la maison que le père a laissée. Donc l’UDR, c’est un ensemble de militants, de citoyens ivoiriens qui voient autrement la politique telle qu’elle est faite dans la maison que nous avons quittée. Vous nous verrez à la tâche. J’ai beaucoup appuyé sur les termes acrimonies, haine, méchanceté, délation. Notre parti, UDR, n’emploiera jamais ces moyens d’expression. Nous ouvrons nos portes, nos bras et nos cœurs à tous les citoyens ivoiriens quel que soit leur bord politique pour qu’ensemble, nous nous attelions à la solution des problèmes importants de l’heure », a-t-il dit.
Avec la création de l’UDR, la bataille entre Albert Mabri Toikeusse et Tia Koné sera désormais rude à l’ouest du pays qui est le bastion politique du parti fondé par Guéi. La présidentielle de 2020 s’annonce animée et passionnante.
Josué Koffi