Côte d’Ivoire/Ediémou Blin Jacob (Président de l’Eglise céleste) aux Partis politiques : « Avant d’aller aux élections en 2020, allez-y vous réconcilier sur la tombe de Nanan Houphouët-Boigny le 7 décembre »

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Ce dimanche 24 novembre 2019, la paroisse Mère, la paroisse Saint Raphaël de Vridi fête la Grande moisson du Diocèse de Côte d’Ivoire.  Deux années de suite,  la moisson est dénommée « Comme si Oschoffa vivait ». Y a-t-il urgence à revenir aux fondamentaux de l’église fondée par Samuel Biléou Joseph Oschoffa ?

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Oui. Nous sommes en train de nous égarer parce que notre église est une église facile à regarder, mais difficile à comprendre. Difficile à comprendre parce que c’est un mystère. Facile à regarder parce que le fondateur n’avait pas de diplôme. C’est dans ce sens que chacun essaie de faire croire que l’église est à sa portée. Comme si le prophète Oschoffa vivait en 2018, nous avons prolongé cela cette année. C’est notre leitmotiv. C’ester notre slogan actuel. Avant, le slogan que nous avions, c’était « Oschoffistes, ce n’est pas bouche, c’est acte ». En ce moment, le prophète vivait. Depuis le 10 septembre 1985, il a été rappelé à Dieu. Nous sommes en train de dégringoler. Nous descendons de l’étage où nous étions. Le bon sens et la logique nous obligent à remonter la pente, l’escalier, pour nous hisser à la hauteur où le prophète a laissé l’église. Comme si le prophète Oschoffa vivait, c’est pour que nous ayons les fondamentaux de l’église. Pour que nous soyons dans l’origine de l’église.  L’église est descendue avec  ses institutions. Nous ne devons rien changer ; mais au contraire, avoir la force d’application. Ce n’est pas pour deux ans. C’est un nouveau départ pour le commencement nouveau. Pour que celui qui vient d’arriver sache qu’il y a un seul fondateur. C’est une façon d’interpeller chacun. L’église est révélée. Celui qui a fait l’enquête a droit à la parole. Celui qui n’a pas participé à l’enquête (pour savoir qui est le chef de l’église en Côte d’Ivoire, ndlr) n’a pas droit à la parole. Nous devons respecter ce que le Saint Esprit a laissé au prophète Oschoffa. Et qu’il a envoyé lui-même en Côte d’Ivoire.  C’est notre joie. Et nous prions pour faire comme s’il vivait.

Quels sont les temps forts de ces festivités ? Avez-vous des invités de marque à signaler ?

Pour la circonstance, nous voulons simplement faire ressortir la puissance de Dieu sur l’église. Et ceux que Dieu a choisis comme instruments pour aider la Côte d’Ivoire.  Nous nous basons sur ce que le prophète lui-même a laissé à la Côte d’Ivoire. Nous nous basons sur ce que Dieu a laissé à la Côte d’Ivoire, je veux parler de Nanan Houphouët-Boigny.  Nous voulons faire ressortir ces grands qui, au commencement, vivaient et ont vu l’importance de l’église. Nous voulons faire ressortir leur mémoire, pour que ceux qui voient l’église maintenant ne puissent pas croire que l’église est une affaire de copinage, d’amusement ou une ONG. Nous voulons ouvrir le livre de souvenirs pour dire en ce temps-là, c’est le président Houphouët-Boigny qui a dit qu’il accepte l’église du christianisme céleste comme une religion. En ce temps-là, il demande au président Auguste Denis de le représenter à la première fête des moissons à la paroisse Mère de Vridi.  Donc les premières personnalités ont accepté l’église. Le président Ouattara a accepté l’église. N’importe quel président qui arrive doit accepter l’église et celui qui dirige cette église.

Revenons aux temps forts…

Nous avons un culte d’actions de grâces, suivi de la vente de charité. Celui qui a la grâce d’acheter la charité couvre une multitude de ses péchés, voit ses péchés effacés dans la grâce. Ainsi nous serons des hommes saints, des femmes saintes, agréables devant Dieu. Car il nous faut comparaitre devant Dieu avec un nouveau corps, un nouvel esprit. Et recevoir le miracle de la bénédiction qui accompagne l’obéissance. L’argent que nous avons doit nous permettre d’aller au ciel en achetant la charité. Ma maison ne m’emmènera pas au ciel. Ce n’est que la charité qui est vendu après la moisson qui peut me conduire au ciel. C’est pourquoi on appelle ce moment-là cérémonie portes ouvertes, on appelle ce moment-là cérémonie du donner et du recevoir, on appelle ce moment-là la fin du monde.  La fête de moissons est comme la fin du monde. Où chacun doit récolter devant Dieu ce qu’il aurait semé.  C’est un nouveau départ de bénédictions. Dieu nous rassure que nous irons au ciel si nous avons la foi de laisser Satan sur la terre et de chercher le ciel.

Un volet spirituel ? Je veux parler de l’onction…

Bien sûr.  Nous avons notre cantique : « louez le Seigneur, vous les Saints, louez-les pour la sainte église venue des cieux. Faites monter les moissons vers l’Eternel.  Et Dieu va oindre ses serviteurs dans la sainte église venue des cieux ».  Dès qu’il y a la moisson, il y a l’onction de Dieu. Si tu fais un achat de charité, cela produit des effets. C’est cela la joie de l’onction. Que nous faisons après la vente de charité.

Cette fête de moisson arrive juste après la fête nationale de la paix, le 15 novembre 2019, instaurée par feu Houphouët-Boigny. Quels messages pour les Chrétiens célestes et les pour les Ivoiriens dans leur ensemble ?  

Le Prince de la paix, c’est Jésus Christ. Celui qui a Jésus Christ a la paix. C’est au nom de la paix que Jésus est venu. C’est au nom de la paix que l’on peut opérer des miracles. Notre prophète dit : « mieux vaut chercher la paix qu’avoir raison ». L’homme animal cherche toujours la raison. L’homme spirituel cherche toujours la paix. La paix avec lui-même. La paix avec son Dieu. La paix avec son prochain. La paix avec son entourage. Nanan Houphouët-Boigny nous a donné la paix comme héritage. En disant comme si le prophète Oschoffa vivait, je dis comme si Nanan Houphouët-Boigny vivait. Ce qu’il a laissé avant sa mort, avons-nous suivi cela ?  Nous invitons tous les partis politiques, ainsi que leurs présidents, à aller se confesser sur la tombe de Nanan : « Nanan, tu nous a laissé la paix. On n’a pas pu la gérer. Il faut prier pour nous, pour que nous ayons la paix. Tu as voulu qu’Alassane vienne. Au lieu d’être d’accord avec lui, on ne l’a pas été. Prie pour nous pour que nous comprenions ta décision ». Avant d’aller aux élections, il reste un 7 décembre (ndlr date anniversaire de la mort d’Houphouët-Boigny). On doit aller se réconcilier sur ta tombe.  Aide-nous. Que tout le monde aille se réconcilier sur ta tombe. Pour qu’on se pardonne les uns les autres. C’est le conseil aux Ivoiriens. Aux Chrétiens célestes, je veux dire que c’est Nanan Houphouët-Boigny qui a dit que l’église du christianisme céleste, c’est l’église d’Ediémou. Pourquoi voulez-vous changer l’église pendant qu’Ediémou vit ? Pourquoi n’allez-vous pas voir Ediémou pour que vous vous concertiez ? La jeunesse est capable lorsque les vieux s’arrêtent. Tant que les vieux marchent, les jeunes doivent les suivre. Le Président Ouattara est président de la République. S’il est là, c’est parce qu’il suit ce que Nanan Houphouët-Boigny a dit.  Quand le président Gbagbo a dit que c’est l’église d’Ediémou, et que vous avez contesté, vous avez vu le résultat. Avant qu’on aille aux élections en 2020, que le 7 décembre 2019 soit notre point de réconciliation. Chacun doit demander pardon pour que nous nous réconciliions.  C’est Alassane qui est là. Chacun doit savoir que toute autorité émane de Dieu. Acceptons la volonté de Dieu et allons aux élections. A vous tous, la charité couvre une multitude de péchés. Bonne vente de charité. Que nos péchés soient effacés. Toi c’est moi. Moi, c’est toi. Piétine-moi, je te demanderai pardon. Si je te piétine, demande-moi pardon. Dieu est en Côte d’Ivoire. Ne laissons pas le diable nous désunir.  

Propos recueillis par Yeshua Amashua

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