Samuel Eto’o entend bien succéder à Paul Biya au palais d’Etoudi au Cameroun. A l’instar de George Weah, le célèbre attaquant du Cameroun aspire à la présidence de son pays. Samuel Eto’o rêve toujours des sommets, et notamment de celui où culmine le palais présidentiel d’Etoudi. Après avoir fait les beaux jours du Real Madrid, du FC Barcelone, de l’Inter Milan, ainsi que Chelsea, le Lion indomptable se rêve désormais Président de la République. Et cet ultime but, personne, assure-t-il, ne l’empêchera de le marquer. « Je rêve de la présidence comme Jules César rêvait de Rome », a-t-il confié au quotidien Jeune Afrique. « Samuel Eto’o peut jouer buteur ou en soutien de l’attaquant. Samuel Eto’o peut jouer indistinctement ailier droit ou ailier gauche. Avec l’Inter Milan, j’ai même joué arrière latéral contre le Bayern Munich, en finale de la Ligue des champions. Et nous avons gagné ! Alors je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas occuper le poste de président de la République. Pour paraphraser, “je rêve de la présidence comme Jules César rêvait de Rome”. Expliquant sa politique de gouvernance, Samuel Eto’o a dit : « Nous aurons une équipe resserrée, compacte, qui fera bloc face aux difficultés du pays. Avec un Premier ministre qui aura sous sa direction 11 ministres et 7 secrétaires d’État, dans un schéma tactique d’une grande souplesse, respectant l’esprit collectif. En fonction de l’évolution de la situation sur le terrain, les secrétaires d’État pourront remplacer les ministres. Et en cas de mauvaise prestation, les intéressés seront renvoyés au centre de déten… euh de formation de Kondengui ». Poursuivant, il a indiqué que « tout le monde veut battre Samuel Eto’o. C’est comme ça depuis que je suis tout petit, depuis les matchs dans les rues de Newbell, à Douala. Rien ne m’a jamais été donné, à part peut-être mon passeport espagnol. Je resterai moi-même, sans jamais me laisser impressionner par les provocations de mes adversaires. Les cartons rouges, très peu pour moi ! Je ne suis pas Rigobert Song. Je resterai droit dans mes chaussures (des Puma), fixé sur mon seul but la victoire, même en cas de contestations ou de prolongations ».
Pour moi, une fois à la tête de ce pays, « je vais donner de la confiance, c’est 50 % du travail d’un président de la République et 50% du travail d’un sélectionneur. Tous deux sont des managers. Les Camerounais sont un peuple d’élite, comme le sont les Wakandais dans Black Panther. S’ils ont confiance en eux, rien ne pourra les arrêter ! »
Josué Koffi & Jeune Afrique