Assises de la Fédération Estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) : La Fesci veut faire sa mue
Allah Saint Clair alias Le Général Makélélé, le secrétaire national de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), a procédé à l’ouverture des travaux des assises de la Fesci qui se déroulent du 25 au 27 septembre 2020, sous le thème : « Fesci : Quelles orientations globales 30 ans après face à la nécessité de consolidation de la paix et de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire ». Pour le Gal Makélélé, la période de la réhabilitation de la Fesci rime avec l’avènement du National Soro Kigbafori Guillaume. Cette réhabilitation selon toujours Makélélé, s’est consolidée avec le président Henri Konan Bédié l’ex-président de la République de Côte d’Ivoire. Mais le mouvement va faire face aux dénigrements des réactionnaires du gouvernement décidés à le réduire au silence.
A en croire Allah Saint Clair, le mouvement qu’il dirige aujourd’hui va subir un lynchage médiatique au point de le faire passer pour le bourreau de l’école ivoirienne, rien que pour céder la place à la démagogie. Dans l’entendement des étudiants, la Fesci a été créée à cause des problèmes de l’école et non le contraire. « Aujourd’hui, les jeunes ont l’occasion de démontrer le contraire. C’est ce qu’ils font et nous sommes à leur côté pour leur apporter notre expérience, pour qu’ils construisent leurs avenir qui profitera à l’école », a soutenu le Gal Makélélé. La Fesci veut sensibiliser aujourd’hui les populations, faire en sorte qu’il y ait une justice sociale. Parce qu’elle estime qu’il y a une injustice faite à l’école ivoirienne. Elle s’insurge alors contre les mafieux qui opèrent au compte du gouvernement dans le but de nuire aux parents d’élèves en imposant des frais annexes dans les Lycées et collèges. Pour le Gal Makélélé la grande arnaque vient du ministère. « Nous parlons aujourd’hui avec les proviseurs des Lycées et Collèges pour attirer leur attention. Pour leur dire que, ce que fait le ministère n’est pas bon », soutien- t-il. Pour la Fesci interdire de milliers d’élèves d’avoir droit à l’éducation est un crime. Au sortir des assises, la Fesci décide d’investir toutes écoles à travers tout le territoire national pour prêcher la bonne nouvelle. Aujourd’hui, nous savons qu’un mouvement comme la Fesci contribue au développement des Universités de Côte d’Ivoire. Il faut donc rechercher des étudiants bien formés qui viendront à leur tour développer d’autres thématiques et mettre à profit leurs expériences pour développer le pays, pour que la démocratie et les contradictions soient une plus value pour le développement de l’Etat.
Jean-Baptiste Essis