ANAKY KOBENA PARLE À LA JEUNESSE IVOIRIENNE MILITANTE

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Chers compatriotes,

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Nous approchons de la date fatidique du 31 octobre 2020, jour où, contre vents et marées, l’obsession paranoïaque qui porte Alassane Ouattara à prétendre s’arroger le pouvoir d’État, à vie, en Côte d’Ivoire, se libérera dans le spasme de la proclamation de sa victoire électorale. Il rêvera encore d’une investiture grandiose qui ne devrait rien envier aux sacres des empereurs ou autres pharaons. 

Néanmoins, l’horizon est loin d’être aussi sombre qu’il n’y paraît.

A. Tout d’abord, il y a a la révélation claire et éclatante de ce que toutes les organisations internationales, étatiques ou mixtes, qui ont vocation à œuvrer pour la paix dans les différents pays de leur habilitation, se sont désormais rangées dans un registre de parti pris ouvert et éhonté en faveur de ceux qui ont en mains le pouvoir d’État.
En Côte d’Ivoire, depuis que le Président sortant, Alassane Ouattara, a déclaré se porter candidat à un troisième mandat, en violation de la constitution en vigueur et de celle qui faisait autorité au moment de sa première élection, il n’y a eu aucune autorité ou voix internationale, multinationale ou diplomatique pour dénoncer avec vigueur et sans ambiguïté cette forfaiture valant coup d’état.
ONU, Union Africaine, CEDEAO, OIF, chancelleries présentes à Abidjan, tous ont failli.
Désormais, l’Ivoirien sait qu’il doit bannir de son esprit la grande nébuleuse baptisée « Communauté internationale ». Il doit s’armer le mental, et s’atteler à faire ce qu’il doit faire pour le salut de son pays sans attendre de bénédiction de ces mystérieuses et sombres obédiences qui entendent imposer au peuple ivoirien de se prêter au jeu de cette élection minée et faisandée au goût d’Alassane Ouattara.

Lequel Alassane Ouattara, leur commensal d’hier, a continué, imperturbable,à faire campagne à l’intérieur du pays au moment où ces délégations étaient censées venir appeler toutes les parties au dialogue. Puisque pour lui, tout était déjà évidemment calé et bouclé.

B. Le plus réconfortant pour nous tous, est le constat de la nouvelle détermination du peuple ivoirien en lutte de mettre fin à la dictature d’Alassane Ouattara.
Ce qui a commencé ne s’éteindra pas et ne fera que gagner en ampleur tout le pays. Les jeunes ivoiriens brutalisés et mis aux arrêts seront libérés et relayés par leurs camarades de quartier qui, devant les images de cette répression barbare, n’accepteront pas de rester assis et de se résigner à la défaite. 

Cette jeunesse engagée et patriotique est consciente de porter les espoirs d’une Côte d’Ivoire humiliée et méprisée. Elle le sait, et paiera le prix qu’il faudra pour s’acquitter de cette dette de conscience et d’honneur.
Que tous les leaders politiques, leurs partis, les syndicats et ONG leur rendent hommage et les encouragent en adoptant un langage commun d’union contre l’adversaire unique, le mal unique.

Abidjan, le 22 octobre 2020.

ANAKY KOBENA 

Président du MFA

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