An 26 de la date anniversaire de la mort d’Houphouët-Boigny/Ediémou Blin Jacob (Président de l’église céleste de Côte d’Ivoire) parle à Ouattara et Bédié

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Gloire à Dieu au plus haut des cieux, Que la paix et la grâce, et les saintes bénédictions de Dieu soient sur toutes les âmes de bonne volonté, soient sur notre pays la Côte-D’ivoire, soient sur l’âme du président Houphouët-Boigny, soient dans tous les foyers de tous ceux qui habitent ce beau pays.

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Les saintes écritures nous ont fait savoir que Dieu a choisi Israël comme son pays. Et Dieu a détruit Israël. Les Saintes écritures nous font savoir que Dieu a créé l’homme selon son image et sa ressemblance. Dieu a dit qu’il regrettait d’avoir créé l’homme. C’est par ces paroles que je constate Nanan Houphouët comme chef de terre de la Côte d’Ivoire. Nous devons rendre gloire et grâce à Dieu. Dieu nous a donné un pays, la Côte d’Ivoire. Duquel nanan Houphouët-Boigny a dit « c’est le pays le plus beau au monde ». Dans une intelligence spirituelle, avec l’aide du Seigneur, il a réussi là où d’autres ont échoué. Houphouët laisse le pays entre les mains d’Henri Konan Bédié. Mais il a vu que parmi tous les grands du PDCI, personne ne pouvait aimer Bédié pour le protéger. Il fallait donc passer au monde spirituel. Connaissant l’ambition de Gbagbo, du reste légitime, il se devait de protéger son « enfant » Bédié, à qui il voulait laisser le pouvoir. Vous connaissez l’histoire de la Bceao. Le Sénégal abrite le siège, le Gouverneur doit être ivoirien. Après le gouverneur Fadiga, c’est le Gouverneur Ouattara. C’est de là-bas qu’Alassane est venu pour être Premier ministre du président Houphouët-Boigny. Ministre de l’Economie et des Finances, le président Bédié est parti à la banque mondiale, avant de revenir à l’Assemblée nationale pour être le dauphin constitutionnel. N’étant pas éternel, Houphouët-Boigny s’est endormi dans la paix du Seigneur, dans l’espoir que la Côte d’Ivoire, avec Bédié et Alassane, sera gouvernée. Malheureusement, beaucoup d’Ivoiriens n’étaient pas contents de l’arrivée du président Alassane. Certains comme le président Gbagbo ont dit ouvertement qu’il n’était pas Ivoirien et que la Constitution de 2000 a été faite pour l’éliminer. C’est le journaliste Raphael Lakpé qui a appuyé ce que Gbagbo a dit. Ce journaliste est aujourd’hui un collaborateur du président Alassane. Alassane a démontré qu’il était Ivoirien. Et le juge Epiphane Zorro Bi l’a confirmé. Houphouët n’avait donc pas tort de nommer Alassane à la Bceao et comme Premier ministre.  Au lieu que les deux héritiers se mettent d’accord, mieux vaut chercher la paix qu’avoir raison, chacun a voulu avoir raison. Et ce qui devait arriver, arriva. Gbagbo s’est mis  avec Alassane dans le Front républicain contre Bédié. Si en ce moment, tous les barons du PDCI avaient rejoint Bédié, ils auraient donné tort à Houphouët.  J’avais confié à un journaliste, Jean Roch Kouamé, qu’avant la fin de l’année 1999, les masques allaient tomber. Nous sommes rentrés dans le troisième millénaire avec les militaires au pouvoir. Nanan savait que Gbagbo le talonnait pour prendre le pouvoir.  Il a envoyé Alassane pour aider Bédié. C’est de la haute spiritualité.  Bien sûr, chacun d’eux avait une âme, avec sa puissance. Voilà ce que Nanan Houphouët a dit qui n’a pas été respecté. A quelques jour du 26e anniversaire de sa mort, les deux héritiers doivent trouver un moyen de se pardonner et diriger leur parti avec amour. Pour dire à l’âme de Nanan, nous allons nous battre comme des frères dans la loyauté, sans le faire méchamment. Ils doivent demander assistance et protection à Nanan. Pour ramener cette guerre à une saine compétition. Si j’avais un pouvoir, j’allais demander au président Alassane, au président Bédié, de vous deux, qui va téléphoner à son frère le premier avant la fin de la journée du 7 décembre 2019 ? Qui de vous deux va dire, oublions le passé, battons-nous, mais plus de mots forts, méchants ?  Qui va dire réconcilions-nous à cause de Dieu, à cause de l’anniversaire de la mort de Nanan Houphouët ? Dominique Ouattara, Henriette Bédié, ce que femme veut, Dieu veut. Comment faire pour que le pays retrouve sa paix ?  Eh bien le 7 décembre 2019, avant que nous n’arrivons en octobre 2020, mon plus grand souhait, c’est que mon « beau », le président Bédié et mon bienfaiteur, le président Alassane Ouattara puissent par un coup de fil se saluer pour que la rancune délivre leur pays la Côte d’Ivoire.

A la communauté internationale

On ne peut évaluer ce que la communauté internationale a fait jusqu’ici pour nous. Elle a beaucoup fait. Mais puisque nous sommes dans le même scénario, cette année nous leur demandons, pour les élections qui arrivent, d’être témoin au commencement, d’être témoin à la fin. Témoin au commencement, pour dire que notre pays, la Côte d’Ivoire, a besoin de la communauté internationale comme arbitre. Mais un arbitre qui doit nous aider à aller chaque fois de mieux en mieux, de bénédictions en bénédictions. Parce que nous ne voulons pas retomber dans la souffrance vécue. J’ai annoncé qu’on allait souffrir quand on arrivera sur le problème de la constitution. C’est ce que  nous vivons en ce moment. La communauté internationale a vu comment la Constitution de la Côte d’Ivoire a été reprise après le président Houphouët-Boigny en 2000. Elle a vu comment en une nuit, la constitution avait été changée. Elle a vu comment nous sommes allés aux élections avec ce que nous n’avons pas choisi nous-mêmes, mais qui a été imposé. On a eu un président de la commission électorale, Honoré Guié, qui a su lire la vérité dans le mensonge, dans l’erreur. Pour que nous sortions des militaires aux civils au pouvoir. La communauté internationale a validé l’arrivée du président Alassane. Alors que la Constitution avec laquelle nous travaillions était fausse. A chaque réunion avec la communauté internationale, l’on nous disait que l’Onu allait certifier les élections. Nous avons dit que si c’est le cas, cela veut dire que notre Constitution est mise en veilleuse. Les hommes de lois nous ont fait comprendre que ce n’était pas le cas. Car, disaient-ils, « la Côte d’Ivoire est un pays souverain et notre constitution est souveraine ». La suite, on la connait. Maintenant que le président Alassane a rectifié la Constitution dans sa valeur, admettons au moins qu’il y a une vérité.  Je prends la communauté internationale à témoin. La Côte d’Ivoire a aujourd’hui une constitution-vérité. Avant, elle était fausse. Nous voulons que la communauté internationale nous aide, mais dans notre civilisation.

Aux religieux

Je ne fais que bénir Dieu. Quel que soit ce que la Côte d’Ivoire est, les religieux sont des religieux. Quand le moment arrive, nous nous tournons vers le même Dieu. Le Dieu unique. Qui n’a pas voulu accepter une seule, mais plusieurs religions. Même en Israël, il a commencé par le judaïsme, puis le Christianisme. Nous disons merci à tous les religieux en Côte d’Ivoire pour le travail qu’ils ont fait. Nous leur demandons de continuer. En dépit de ce que les uns et les autres pourraient dire à leur sujet. Nous ne travaillons pas pour quelqu’un, mais pour Dieu. C’est lui seul qui juge. L’homme charnel ne peut juger les choses spirituelles. L’homme spirituel peut juger tout. Mais l’homme charnel, animal, ne peut pas juger le spirituel. C’est pourquoi, étant homme spirituel, nous devons continuer de travailler comme nous l’avons toujours fait. Nous profitons pour saluer l’imam Koudouss, le cardinal Kutwa, le Bishop Boni, le Cheick Boikari…

Aux chrétiens célestes   

Le moment est venu de savoir que Dieu peut bénir, un moment, dans le désordre, mais Dieu ne bénit que dans la justice. L’église appartient à Dieu, par le Christ et par son prophète Oschoffa. C’est le prophète Oschoffa qui a envoyé l’église en Côte d’Ivoire. C’est lui qui m’a désigné chef. Et le président Houphouët-Boigny a dit que l’église du Christianisme céleste, c’est l’église d’Ediémou. Tout le monde a refusé, lorsque le prophète a demandé de se déchausser pour être chef. J’ai été le seul à me sacrifier. En abandonnant mon travail. Maintenant, ils découvrent que l’église est bonne. Chaque fois qu’on se met d’accord sur une chose, l’instant d’après, ils disent autre chose. Nous leur disons de faire attention. Car Oschoffa nous a dit, et tout le monde le sait, son église est indivisible. Celui qui ne respecte pas ce qu’il a établi cherche à diviser sa famille, son pays, son parti politique. Le président Gbagbo a fait une enquête pour voir si ce que Houphouët a dit est vrai, si l’église c’est l’église d’Ediemou. L’enquête a conclu que c’est Ediémou le chef. Mais on continue encore de diviser l’église. Il est temps d’arrêter. Tantôt, on me reproche d’être avec Gbagbo, tantôt avec Ouattara. Mais quand Alassane les nomme, ils acceptent. Moi je suis fidèle à ce qu’Oschoffa a dit. Le président qui est élu est élu. Toute autorité émane de Dieu. Il faut la respecter. Ediémou craint Dieu, en respectant l’autorité établie.

A la société civile

Notre pays jeune. Nous leur demandons de revendiquer ce qu’ils veulent revendiquer. Mais de ne pas déborder pour qu’il y ait des troubles. On m’a appris que « mieux vaut avoir la paix qu’avoir raison ». Toute raison envoie la guerre. Si notre église, le christianisme céleste se porte bien, c’est parce que depuis l’ouverture j’accepte toutes les décisions prises à mon encontre.  Ils finissent toujours par venir me chercher. Nous revendiquons pour une meilleure vie, un meilleur avenir. Mais n’allons pas au-delà. Pour ne pas détruire les acquis. Nous ne devons pas éternellement recommencer. A ce rythme, on ne va pas avancer. Dieu est vérité. Disons la vérité quoique cela nous coûte. Mais ne brisons pas nos acquis.

Aux politiques

La politique est un métier. Tout métier a ses règles. Dans le groupe des métiers, les aiguilleurs du ciel occupent la première place, la politique, la 6e place. Personnellement, je suis pour qu’il n’y ait pas beaucoup de partis politiques. On doit être dans des grands partis. Nous devons imiter les grands pays comme les Etats-Unis où il n’y a que deux grands partis. En Côte d’Ivoire, nous voulons que les partis politiques se battent dans la loyauté. Et lorsqu’un verdict tombe, qu’ils l’acceptent comme étant la volonté de Dieu. On doit accepter le résultat des élections quand c’est terminé. Comme en France, aux Etats-Unis. Nous profitons pour souhaiter la mise sur pied d’un mouvement fort d’Ivoiriens, composé d’hommes de Droit, de presse, de religieux, etc., un ensemble d’environ 20 personnes qu’on pourra nommer « Dernier recours ». Ceux-là pourront se réunir lorsqu’il y a blocage pour lire la vérité. Mais il y a plusieurs vérités : la vérité divine, la vérité intellectuelle, la vérité morale… C’est celle de Dieu qu’on doit lire en Côte d’Ivoire. Car la Côte d’Ivoire est sous l’autorité de Dieu. La paix, c’est la religion de la Côte d’Ivoire. L’an 2019 tire à sa fin. Que Dieu nous aide afin que ce que nous avons dit dans les colonnes du journal  « Fraternité Matin », en mars 2017, qu’à travers une vision, en 2020, « tout le monde a sorti ses griffes », que le Dieu de paix règne. Allons aux élections. Ne disons pas que celui-là n’est pas candidat. A cause de Dieu, allons tous aux élections dans la droiture. Que le meilleur gagne ! Paix sur le pays, la Côte d’Ivoire, paix dans vos cœurs, paix sur l’âme de Nanan Houphouët-Boigny.

Propos recueillis par Yeshua Amashua

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